Un petit commentaire de la salle de toilette publique de mon lieu de travail:
Avis aux utilisateurs masculins:
"Veuillez prendre note qu'il y a aussi des utilisatrices de ce cabinet et qu'il serait important dans l'intérêt de tous, de respecter ces lieux."
Message auquel je rétorque:
Avis aux utilisatrices féminines:
"Veuillez prendre note qu'il y a aussi des utilisateurs masculins et qu'une attitude visant à généraliser, en disant que les hommes sont malpropres, est discriminatoire envers ceux qui nettoient la cuvette après usage. Déclarer la guerre est facile, règler un conflit demande du tact..."
Entretenir des stéréotypes autour du fait qu'en 2007 les hommes sont tous des cochons, relève de la plus pure ignorance de la part des femmes qui se sont battues pour l'égalité. Celui qui pisse debout est encore responsable de tous les malheurs féminins. Le respect, fait appel au dialogue et à la franche discussion ; non à la polarisation du débat par des propos discriminatoires. Les femmes sont-elles en train de servir un discours méprisant, réducteur et infantilisant en guise de vengeance? Non, je crois plutôt qu'elles ont tendance à perpétuer la complaisance du rôle de victime.
Désolé, en tant qu'homme, s'il faut que j'aille au petit coin et que le bol de toilette est sale, je ne me demande pas si c'est un gars où une fille qui est passée avant, je me contente de le nettoyer avant de l'utiliser. Après tout, on ne peut pas gérer une toilette publique comme si c'était la sienne et c'est bien là le problème des femmes...
vendredi 28 décembre 2007
jeudi 27 décembre 2007
Le poids de la démocratie
Se mettre en ligne pour payer ses comptes, se mettre en ligne pour payer son épicerie, se mettre en ligne pour payer ses impôts... se mettre en ligne pour payer sa cure d'amaigrissement.
On pourrait se croire dans une Russie des temps modernes, où faire la file devient une sorte de sport national. Nous faisons la file partout! Même derrière nos claviers quand nous magasinons "en ligne", nous nous enfilons dans une file virtuelle digne du plus débile des "bug sing day". Nous nous engageons sur des autoroutes où nous faisons tout pour arriver le plus vite possible, mais nous sommes constamment en ligne derrière ou devant quelqu'un.
Dans une tentative désespérée d'harnacher une lourde démocratie, des milliers de Pakistanais vont se mettre en ligne pour rendre un dernier hommage à Benazir Bhutto, assassinée dans un attentat commis par un kamikaze hier. L'insoutenable légèreté et fragilité de la démocratie...
On pourrait se croire dans une Russie des temps modernes, où faire la file devient une sorte de sport national. Nous faisons la file partout! Même derrière nos claviers quand nous magasinons "en ligne", nous nous enfilons dans une file virtuelle digne du plus débile des "bug sing day". Nous nous engageons sur des autoroutes où nous faisons tout pour arriver le plus vite possible, mais nous sommes constamment en ligne derrière ou devant quelqu'un.
Dans une tentative désespérée d'harnacher une lourde démocratie, des milliers de Pakistanais vont se mettre en ligne pour rendre un dernier hommage à Benazir Bhutto, assassinée dans un attentat commis par un kamikaze hier. L'insoutenable légèreté et fragilité de la démocratie...
L'outil et l'idiot du village
Je connais un gars qui a le dernier modèle de portable, un cellulaire qui lui permet d'envoyer des messages textes sur la lune et un cerveau de la taille d'une cacahuète... Le monde de la technologie évolue, mais les individus stagnent, ils abandonnent l'école et croient que la technologie suffit à les rendre performants et intelligents. Le monde change mais les gens ,eux, ne changent pas, enfin pas sans le vouloir!
À quoi ça sert d'avoir la télévision par satellite pour écouter les téléromans américains drabes et dénuées d'intérêt? La technologie peut-elle contribuer à enrichir la culture de quelqu'un qui n'a pas d'intérêt? Tout ce matériel ne serait-il pas qu'un étalage de richesse superflue et inintéressante? Qu'en est-il de notre capacité à entrer en contact avec notre entourage, est-elle facilitée par toute cette technologie parce qu'elle est plus rapide?
Dans une entrevue sur Vox, Carole Laure parlait de la difficulté de communication chez les jeunes et s'exprimait en ces mots:"Les jeunes dans leurs activités sexuelles peuvent se faire rentrer trois doigts dans le cul, mais ils éprouvent un malaise quand on leur prend la main." Cette affirmation très personnelle, représente bien les tendances impersonnelles et débridées des années 2000 dans les rapports humains, si on peut parler ici de rapports. L'intime devient public et les émotions sont de plus en plus tabou et emmurées. On pourrait présumer de la venue d'un nouveau code émotionnel, un peu comme un langage syncopé de "chat", qui ne veut plus rien dire, mais qui naît de la nécessité de communiquer rapidement, sans profondeur et sans sentiment. Sentir les choses continue de faire peur, mais aujourd'hui nous avons les moyens technologiques d'y échapper...
À quoi ça sert d'avoir la télévision par satellite pour écouter les téléromans américains drabes et dénuées d'intérêt? La technologie peut-elle contribuer à enrichir la culture de quelqu'un qui n'a pas d'intérêt? Tout ce matériel ne serait-il pas qu'un étalage de richesse superflue et inintéressante? Qu'en est-il de notre capacité à entrer en contact avec notre entourage, est-elle facilitée par toute cette technologie parce qu'elle est plus rapide?
Dans une entrevue sur Vox, Carole Laure parlait de la difficulté de communication chez les jeunes et s'exprimait en ces mots:"Les jeunes dans leurs activités sexuelles peuvent se faire rentrer trois doigts dans le cul, mais ils éprouvent un malaise quand on leur prend la main." Cette affirmation très personnelle, représente bien les tendances impersonnelles et débridées des années 2000 dans les rapports humains, si on peut parler ici de rapports. L'intime devient public et les émotions sont de plus en plus tabou et emmurées. On pourrait présumer de la venue d'un nouveau code émotionnel, un peu comme un langage syncopé de "chat", qui ne veut plus rien dire, mais qui naît de la nécessité de communiquer rapidement, sans profondeur et sans sentiment. Sentir les choses continue de faire peur, mais aujourd'hui nous avons les moyens technologiques d'y échapper...
mardi 25 décembre 2007
Où est la clé-maîtresse du meilleur des mondes?
Nous avons souvent tendance à oublier, que tout ce qui existe sur terre est l'oeuvre des humains. Nous prenons souvent pour acquis la moindre petite chose, sans nous soucier que derrière toute chose, il y a un homme qui a réfléchi, qui a fabriqué soit par nécessité, soit par passion. Nous ne changeons rien dans ce qui nous dérange autour de nous, car nous croyons que l'ordre établi ne peut souffrir l'anarchie, que l'anarchie ne peut faire office de loi. Nous prétendons posséder le matériel en bon propriétaire terrien qui affiche son opulence, mais le matériel nous possède tout autant et ne prétend rien.
Nous oublions souvent que la terre est une planète qui tourne à raison de 27,000 km/hre et que le vertige qu'une telle pensée devrait engendrer, devrait suffire à nous ramener à notre vraie dimension d'homme-fourmi. Nous oublions souvent que l'homme ne pourrait pas survivre à un grand cataclysme nucléaire et que les derniers survivants seraient probablement les insectes, principalement les coquerelles. Nous oublions souvent de nous remettre en question dans notre condition de mortel, en pensant vaniteusement que nous sommes immortels et tout-pouissants. Nous oublions souvent que le quotidien et la routine encroutées nous rapprochent sans cesse de notre fin plutôt que de nous perpétuer dans l'avenir.
Nous oublions souvent que la seule chance de survie sur cette terre est la présence de nos enfants...
Nous oublions souvent que la terre est une planète qui tourne à raison de 27,000 km/hre et que le vertige qu'une telle pensée devrait engendrer, devrait suffire à nous ramener à notre vraie dimension d'homme-fourmi. Nous oublions souvent que l'homme ne pourrait pas survivre à un grand cataclysme nucléaire et que les derniers survivants seraient probablement les insectes, principalement les coquerelles. Nous oublions souvent de nous remettre en question dans notre condition de mortel, en pensant vaniteusement que nous sommes immortels et tout-pouissants. Nous oublions souvent que le quotidien et la routine encroutées nous rapprochent sans cesse de notre fin plutôt que de nous perpétuer dans l'avenir.
Nous oublions souvent que la seule chance de survie sur cette terre est la présence de nos enfants...
mercredi 12 décembre 2007
Une légère brume dans la Voie Lactée
Un jour, l'aîné de mes fils m'a demandé quelle était la définition de l'univers. Je lui ai répondu;"La terre est un ovule trop fécondé, on ne voit qu'une partie de la Voie Lactée et le cerveau qui me sert de téléscope commence à être pas mal embrouillé" Je ne suis pas sûr qu'il ait bien compris le sens de ma réponse, imprégnée d'une certaine «influence».
À 16 ans, j'étais un consommateur de marijuana très modéré; quelques joints et nous allions entendre souffler les baleines au Cap Bon-Désir, ensuite nous rentrions savourer quelques roties au beurre d'arachide avec un grand verre de lait. Relativement anodin comme crime? Les soirs où je rentrais chez moi après une soirée de boucane, je m'attablais et me laissais sombrer dans une poésie toute débridée, librement inspirée par ce climat d'euphorie. La consommation de drogue était illégale comme aujourd'hui, mais les dégâts causés par un pourcentage de THC inférieur, ne menait pas à une dépendance certaine pas plus qu'à la schizophrénie.
En fait le côté illégal de la drogue, vient autant du fait que ceux qui en font le commerce ne paient pas d'impôt... C'est quand même écoeurant de voir le fisc saisir les trafiquants, pour impôts non payés? Nous avons des gouvernements de droite, des juges de droite, des policiers qui s'autocongratulent à chaque arrestation, mais le fisc lui s'impose en maître absolu pour récupérer son dû. Si ce n'est pas illégal, c'est tout de même un peu immoral! De ce qui était banal et sans trop de conséquence il y a 35, on a réussi à en faire un crime majeur par la répression et par la guerre sans merci livrée aux trafiquants.
La culture de la consommation de la marijuana est beaucoup trop vaste, pour que les policiers soient en mesure de mettre un terme au trafic. On cherche les bonnes réponses, mais on ne pose pas les bonnes questions, on ne pose pas les bonnes actions. Notre société en est voie de criminaliser un bon nombre de comportements par des recours citoyens auprès des instances de justice; nous nous imposons d'être totalitaires les yeux fermés...
À 16 ans, j'étais un consommateur de marijuana très modéré; quelques joints et nous allions entendre souffler les baleines au Cap Bon-Désir, ensuite nous rentrions savourer quelques roties au beurre d'arachide avec un grand verre de lait. Relativement anodin comme crime? Les soirs où je rentrais chez moi après une soirée de boucane, je m'attablais et me laissais sombrer dans une poésie toute débridée, librement inspirée par ce climat d'euphorie. La consommation de drogue était illégale comme aujourd'hui, mais les dégâts causés par un pourcentage de THC inférieur, ne menait pas à une dépendance certaine pas plus qu'à la schizophrénie.
En fait le côté illégal de la drogue, vient autant du fait que ceux qui en font le commerce ne paient pas d'impôt... C'est quand même écoeurant de voir le fisc saisir les trafiquants, pour impôts non payés? Nous avons des gouvernements de droite, des juges de droite, des policiers qui s'autocongratulent à chaque arrestation, mais le fisc lui s'impose en maître absolu pour récupérer son dû. Si ce n'est pas illégal, c'est tout de même un peu immoral! De ce qui était banal et sans trop de conséquence il y a 35, on a réussi à en faire un crime majeur par la répression et par la guerre sans merci livrée aux trafiquants.
La culture de la consommation de la marijuana est beaucoup trop vaste, pour que les policiers soient en mesure de mettre un terme au trafic. On cherche les bonnes réponses, mais on ne pose pas les bonnes questions, on ne pose pas les bonnes actions. Notre société en est voie de criminaliser un bon nombre de comportements par des recours citoyens auprès des instances de justice; nous nous imposons d'être totalitaires les yeux fermés...
lundi 10 décembre 2007
Voir venir les choses
Je connais beaucoup de choses, mais je ne sais rien. Je n'ai aucune certitude sauf la certitude qu'un jour je mourrai et que c'était là mon plan de vie. Voir venir les choses, les choses que je connais... le reste je ne le verrai pas venir!
Avez-vous remarqué qu'il ya bon nombre de gens, pour qui le Temps des fêtes n'est pas vraiment une période de réjouissance? On dirait qu'ils craignent que de vielles histoires familiales chargées d'émotions refassent surface entraînant avec elles une sorte de nostalgie profonde et douloureuse. Il ya en a d'autres esseulés, comme mon monolithe, qui craignent de ressentir un abandon total durant cette période et qui préfèreraint que Noël n'ait jamais existé ou que le Christ ne soit jamais né... Il ya bien sûr ceux qui vont se saouler la gueule, car pour eux tout est prétexte à beuverie, peu importe la fête!Il ya ceux qui vont s'endetter pour gagner l'amour et mériter la réputation de donner les plus beaux cadeaux, mais qui seront rattrappés par la culpabilté de ne pas être capables de donner de l'amour...
Croyez-vous que Noël n'a plus de sens? Pensez-vous qu'on a le droit de laisser quelqu'un seul à Noël? Les cadeaux achètent-ils l'amour? Si vous avez répondu non à ces trois questions, je vous souhaite sincèrement de passer de joyeuses fêtes, car vous êtes sur le bon chemin et non je ne suis pas l'étoile des rois mages!
Avez-vous remarqué qu'il ya bon nombre de gens, pour qui le Temps des fêtes n'est pas vraiment une période de réjouissance? On dirait qu'ils craignent que de vielles histoires familiales chargées d'émotions refassent surface entraînant avec elles une sorte de nostalgie profonde et douloureuse. Il ya en a d'autres esseulés, comme mon monolithe, qui craignent de ressentir un abandon total durant cette période et qui préfèreraint que Noël n'ait jamais existé ou que le Christ ne soit jamais né... Il ya bien sûr ceux qui vont se saouler la gueule, car pour eux tout est prétexte à beuverie, peu importe la fête!Il ya ceux qui vont s'endetter pour gagner l'amour et mériter la réputation de donner les plus beaux cadeaux, mais qui seront rattrappés par la culpabilté de ne pas être capables de donner de l'amour...
Croyez-vous que Noël n'a plus de sens? Pensez-vous qu'on a le droit de laisser quelqu'un seul à Noël? Les cadeaux achètent-ils l'amour? Si vous avez répondu non à ces trois questions, je vous souhaite sincèrement de passer de joyeuses fêtes, car vous êtes sur le bon chemin et non je ne suis pas l'étoile des rois mages!
jeudi 6 décembre 2007
Quitter la gloire de l'anonymat
Robert Hawkins de Omaha au Nébraska a enfin réussi à devenir célèbre en payant de sa vie... Il avait pris contact avec bon nombre de ses amis, envoyer des messages textes et même écrit une lettre à son ancienne petite amie, annonçant son geste d'éclat avec tout autant d'éclat.
Tuer neuf personnes et se suicider ensuite mérite que l'on réfléchisse au geste, sans nécessairement essayer de trouver une cause.Nous sommes à la fois responsables de ces comportements gravement antisociaux, tout comme nous sommes responsables de préserver notre santé mentale et de nous inquiéter de tout signe de détérioriation. J'entend déjà les grognements!!!!
Je crois pertinemment que notre santé mentale doit nous préoccuper à tous les stades de notre vie, ne serait-ce que par une petite remise en question à chaque décennie. Si votre environnement de travail est un enfer, votre vie de couple un purgatoire et que vous n'arrivez plus à trouver le sommeil depuis trois mois, il est fort probable qu'il vous poussera des cornes!
Le désespoir d'un geste comme celui de Hawkins, montre à quel point le besoin d'en finir avec la souffrance, contribue à créer de la souffrance plutôt que de l'endiguer. Nos humeurs sont mortelles pour le voisin*
*Jean Rostand, pensées d'un biologiste
Tuer neuf personnes et se suicider ensuite mérite que l'on réfléchisse au geste, sans nécessairement essayer de trouver une cause.Nous sommes à la fois responsables de ces comportements gravement antisociaux, tout comme nous sommes responsables de préserver notre santé mentale et de nous inquiéter de tout signe de détérioriation. J'entend déjà les grognements!!!!
Je crois pertinemment que notre santé mentale doit nous préoccuper à tous les stades de notre vie, ne serait-ce que par une petite remise en question à chaque décennie. Si votre environnement de travail est un enfer, votre vie de couple un purgatoire et que vous n'arrivez plus à trouver le sommeil depuis trois mois, il est fort probable qu'il vous poussera des cornes!
Le désespoir d'un geste comme celui de Hawkins, montre à quel point le besoin d'en finir avec la souffrance, contribue à créer de la souffrance plutôt que de l'endiguer. Nos humeurs sont mortelles pour le voisin*
*Jean Rostand, pensées d'un biologiste
mercredi 5 décembre 2007
Un monde de choix...
Tout le monde veut: des vacances, pas de varice, de bonnes notes, un tondeuse neuve, que les Canadiens gagnent, un condo dans le sud, un lifting, un towing. des onion ring, du dessert, une augmentation de salaire, une augmentation mammaire, une plus grande brassière, des enfants, des gardiennes, pas d'indiennes, un barbecue, des grillades, pas de tornade, une bonne job, pas de patron, une grosse pension, avoir du fun, un téléphone, pas de circulaire, un cellulaire, une BMW, pas de bill à payer, des projets de société, un gouvernement responsable, des élus imputables, des putes non-taxables, une retraite paisible, ne pas peter les fusibles, un croque-mort bien repu, une île déserte, une fille alerte, pas d'alerte à Malibu, se sentir bien, ne pas sentir son voisin, beaucoup de clôtures, mille voitures, des souliers neufs, un bon budget, un sac de golf, de l'air frais, vivre centenaire, ne pas connaître la misère, aller visiter sa mère, de beaux bijoux, une grosse cabane, pas de sarbacane, pas de collation de manger mou, le bonheur total, l'orgasme sans fin, la paix dans le monde, aimer son prochain, mais personne ne fait rien!
La gloire de l'anonymat
Comme le disait si bien un certain chroniqueur de l'heure de pointe à Mtl;"Les gens heureux n'ont pas d'histoire". N'avez-vous pas l'impression, qu'il règne un climat frénétique de course folle vers la célébrité instantanée toute poche, où le but est de voir sa face à la tv, peu importe le prix? Il faut être beau, jeune, avoir l'air en santé, bien danser, bien chanter, savoir se vendre et de surcroît n'avoir rien à dire! Warhol avait peut-être raison après tout...
Je me sens toujours vidé et désemparé si j'écoute les conversations du «loft» ou d'«occupation double». Une telle insignifiance et une telle insipidité finissent par faire douter le plus fidèle des téléspectateurs. On oublie souvent que c'est un concours et que comme dans une arène, les armes sont le «bitchage et les larmes live». J'ai l'impression de vivre dans une société voyeure en manque de réelles émotions, où je suis coupable de ne pas vouloir souscrire à ce genre d'émission. (je suis perçu comme un marginal jaloux et pédant, parce que je ne regarde pas ce qui se passe dans le loft!) J'ai déjà parlé du bienfait de se perdre dans la foule et de devenir anonyme dans "Océanostalgie", je comprend mieux pourquoi j'y étais à l'aise maintenant.
Et même si ce n'était qu'un jeu, pourquoi continuer à appeler ça de la réalité?
Je me sens toujours vidé et désemparé si j'écoute les conversations du «loft» ou d'«occupation double». Une telle insignifiance et une telle insipidité finissent par faire douter le plus fidèle des téléspectateurs. On oublie souvent que c'est un concours et que comme dans une arène, les armes sont le «bitchage et les larmes live». J'ai l'impression de vivre dans une société voyeure en manque de réelles émotions, où je suis coupable de ne pas vouloir souscrire à ce genre d'émission. (je suis perçu comme un marginal jaloux et pédant, parce que je ne regarde pas ce qui se passe dans le loft!) J'ai déjà parlé du bienfait de se perdre dans la foule et de devenir anonyme dans "Océanostalgie", je comprend mieux pourquoi j'y étais à l'aise maintenant.
Et même si ce n'était qu'un jeu, pourquoi continuer à appeler ça de la réalité?
mardi 4 décembre 2007
Le courrier de la fesse gauche
Il ya environ un mois, j'ai regardé à la télé un forum se déroulant à l'UQAM sur le phénomène de l'hypersexualisation des jeunes filles. Un des conférenciers invités expliquait à partir d'une de ses études, qu'il y avait un lien direct entre le fait d'arborer différents tatouages ou piercings corporels et celui d'avoir visualisé de la pornographie en bas àge...
En fait sur un bon nombre de filles de 16 ans, celles qui avaient le plus de tatouages ou de piercings avaient visualisé des films pornographiques avant l'âge de douze ans, pour la plupart. En revanche, les filles de seize ans qui n'avaient pas de tatouage ou de piercings n'en avaient jamais visionné. Sans pour autant être absolu, le résultat de cette enquête suscite beaucoup de questionnements.
La pornographie, légale depuis environ une trentaine d'années et disponible« ad nauseam» dans tous les commerces de coins de rue et «a fortiori» reine sur le net, serait-elle en train de jalonner les grandes lignes de l'éducation sexuelle de nos enfants? Bien sûr que non! Mais le phénomène a tout de même quelque chose d'intrigant. On est bien loin de Masters et Johnsons, où l'acte sexuel d'un simple point de vue sociologique et bio-mécanique, était expliqué en détails pour la bonne compréhension de la mécanique, un peu comme dans un livre de recettes...
La porno est tellement omni-présente qu'elle réussit même à se faire oublier, car la cote de 18ans+ est un espèce de faux couvre-feu que tout le monde peut transgresser, notamment les plus jeunes.
La porno est tellement omni-présente qu'elle réussit même à se faire oublier, car la cote de 18ans+ est un espèce de faux couvre-feu que tout le monde peut transgresser, notamment les plus jeunes.
Ce qu'on explique pas aux jeunes dans les cours d'éducation sexuelle, c'est qu'il y a augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque lors de l'excitation sexuelle et que la simple recherche de cet état de bien-être, puisse les amener à consommer de la porno en cachette bien avant leurs 18 ans.
On peut avoir une vie sexuelle riche et épanouie sans passer le plus clair de son temps au «sex shop» ou au club vidéo. De toute façon, le monde de la porno n'existe pas pour vous affranchir de vos fantasmes, mais plutôt pour vous soulager de votre fortune.
lundi 3 décembre 2007
L'art de Soigner avec la Drogue
Le chercheur Stanislav Grof a réalisé une étude très sérieuse, à partir d'une protocole rigoureux sur le traitement de certaines afflictions psychologiques à l'aide du LSD. Dans le même ordre d'idée Timothy Leary, cet apôtre de la contre-culture américaine, a été emprisonné pour subversion psychique dans les années 70, parce qu'il préconisait le même traitement. Il prétendait pouvoir guérir la schizophrénie à partir de nouveaux ''imprints'' cérébraux que procurent le voyage D-lysergique.
Bien que son affiliation avec la tristement célèbre famille Manson, lui a certainement valu un peu de discrédit, l'idée de base est quand même respectée dans les travaux de Grof ainsi que dans ses études. Nul n'est prophète en son époque!
Bien que son affiliation avec la tristement célèbre famille Manson, lui a certainement valu un peu de discrédit, l'idée de base est quand même respectée dans les travaux de Grof ainsi que dans ses études. Nul n'est prophète en son époque!
jeudi 29 novembre 2007
Réelle fiction
À la une de tous les journaux le 16 novembre 2011
"DOUBLE MEURTRE DANS LE LOFT"
MONTRÉAL-(MCB) Un des lofteurs, Xavier B, qui avait réussi à dissimuler une arme dans ses bagages, a fait feu sur deux co-lofteurs les atteignant mortellement. L'individu de 23 ans a semé la commotion au sein de l'organisation de la télé-réalité qui n'avait pas vu venir le coup.
Xavier B. a réussi à contourner le processus de sélection, malgré son profil de psychopathe, par le biais d'une employée qui lui avait fourni le questionnaire d'évaluation avant les rencontres du comité. Il a été arrêté le jour même des meurtres et est présentement détenu en attente de son procès.
Le 29 novembre 2007
Vous croyez que ça pourrait ne jamais arriver? Au contraire, la télé-réalité (même si on sait que tout est quand même un peu organisé) ouvre les portes à des comportements antagonistes, précurseurs de certains abus. Le jour où ça arrivera, le Doc Mailloux retrouvera peut-être son poste d'«analyste»
mercredi 28 novembre 2007
Parlant de blogues...
Je me promène assez régulièrement sur les blogues, que ce soit celui de Richard Martineau, Nelly Arcand ou bien d'autres illustres inconnus comme moi. J'y suis toujours assez satisfait des sujets abordés et de la certaine convivialité qu'il y règne. Malheureusement, dans les commentaires, il se trouve toujours quelques individus pour confondre la liberté d'expression avec les insultes et la diffammation, ce qui me fait dire que les relents de Radio X continuent encore de se propager à la manière tchernobylienne. N'ayons pas peur des mots, il n'y a pas que le président de la Mongolie qui soit mongol, et ce niveau de langage a vite fait de nous questionner au sujet de l'universalité de l'accès à un blogue. Les commentaires d'amateurs de hockey dans un «forum» social, détonnent et font en sorte d'appauvrir le débat tout autant qu'ils l'abaissent. Toutefois, je peux comprendre que le simple fait de recevoir 100 à 200 commentaires par jour sur un sujet, ne permette pas vraiment de vérifier la qualité des propos ainisi que les intentions des convives. Les amis de nos amis dans un «open house» sont souvent des cons...
lundi 26 novembre 2007
La passion du gourou
La semaine dernière j'ai regardé une entrevue avec Joël de Rosnay à TQC. «Flaborgasting», il n'y a pas vraiment d'autre qualificatif que ce mot étrange et toujours incompris. Ce surfeur septuagénaire m'a complètement réconcilié avec la vie et surtout avec l'idée de vieillir, dans un monde où la technologie prend de plus en plus de place. Plutôt que d'être assiégé par la technologie, il prend les devants et devient maître-d'oeuvre de sa vie par le biais de ses compagnies et de ses publications. Ce qui m'a le plus étonné, c'est sa façon de penser que les humains avec le net, se dissocient des médias traditionnels; ce qui rejoint ma pensée depuis le début de mon blogue. Seules les opinions et les vues des citoyens (en autant que le sujet en soit sérieux) revètiront une certaine forme d'importance dans un futur plutôt proche, et c'est déjà en marche avec Agora Vox. Vous voulez trippez futur? www.joelderosnay.com
dimanche 25 novembre 2007
Le Taser sur la chaise électrique
Après les balles de caoutchouc et le poivre de cayenne, voici que le pistolet électrique risque de se retrouver sur le siège éjectable de la justice. Il aura fallu une vingtaine de morts et l'avis d'une foule d'experts ne voulant pas se mouiller pour déterminer de la dangerosité d'une arme qui était supposée sauver des vies. La GRC se fait mettre en boîte par tous les éditorialistes, pour son manque de transparence et sa mainmise sur tout ce qui peut devenir une preuve contre elle. Le gouvernement canadien et son ministre de la justice sont aussi pointés du doigt pour leur manque de vigilance à encadrer la crise dès le début.
Mon opinion personnelle est que peu inporte l'arme que l'on utilise, si l'intention est totalitaire, le danger pour la vie est bien réel. J'espère ne plus jamais entendre que les individus touchés étaient ivres ou en proie à des substances illicites, car ce serait le début de la fin. Qui protège-t-on? Et de qui les protège-t-on?
Mon opinion personnelle est que peu inporte l'arme que l'on utilise, si l'intention est totalitaire, le danger pour la vie est bien réel. J'espère ne plus jamais entendre que les individus touchés étaient ivres ou en proie à des substances illicites, car ce serait le début de la fin. Qui protège-t-on? Et de qui les protège-t-on?
dimanche 18 novembre 2007
Le grand esprit des nuages
Les plus grandes structures de ponts modernes ou les plus hauts édifices, ont été construits en très grande partie par les amérindiens. Pourquoi? Les amérindiens n'ont pas le vertige, c'est inné chez ce peuple. Une étude a tendu à démontrer que ce qui contribuait à les rendre immunisés contre le vertige, pourrait bien être une caractéristique culturelle. En effet, il semble que chez les amérindiens, les jeunes enfants ne soient pas forcés à marcher dès le plus jeune âge, mais au contraire on les laisse se lever debout quand «leur» moment serait venu... On ne pas en dire autant de notre civilisation de «hyper-parenting», axée sur la performance et sur les génies hâtifs! La grande spiritualité des amérindiens leur vient peut-être de ce trait de culture? Une tendance naturelle à s'élever sans trop de hâte?
jeudi 15 novembre 2007
2020, 2030, 2050.
Ce ne sont pas ceux de Nostradamus, mais des chiffres reliés à des prévisions économiques ou démographiques. Qu'ils signifient que la population mondiale ait doublé ou que les stocks de pétrole soient épuisés, un point de repère contesté et réajusté par la suite est nécessaire pour nous rendre conscients de nos actions dans le présent.
Il devient toutefois de plus en plus difficile de faire confiance aux données qui se contredisent, tout autant que les experts et les contre-experts. Heureusement, l'unanimité vient la plupart du temps d'individus sérieux et reconnus, dont la fortune personnelle n'est pas menacée. Ça devrait nous aider à comprendre!
Les compagnies à monopoles mondiaux, avec leurs relations publiques et leurs pubs lèchées, voudraient bien nous faire croire à un rôle social, que ce soit le développement durable où la création d'emplois. Mais tout ce tape-à-l'oeil, ne sert uniquement qu'à cacher la combinaison du coffre-fort des actionnaires fantômes, dont les enfants sont pourtant bien réels.
Il devient toutefois de plus en plus difficile de faire confiance aux données qui se contredisent, tout autant que les experts et les contre-experts. Heureusement, l'unanimité vient la plupart du temps d'individus sérieux et reconnus, dont la fortune personnelle n'est pas menacée. Ça devrait nous aider à comprendre!
Les compagnies à monopoles mondiaux, avec leurs relations publiques et leurs pubs lèchées, voudraient bien nous faire croire à un rôle social, que ce soit le développement durable où la création d'emplois. Mais tout ce tape-à-l'oeil, ne sert uniquement qu'à cacher la combinaison du coffre-fort des actionnaires fantômes, dont les enfants sont pourtant bien réels.
samedi 10 novembre 2007
L'ancien futur
Mes amis et moi quand nous avions huit ans, étions persuadés que les automobiles voleraient en l'an 2000. Bien entendu il y a le «SkyCar» de Moller, (www.moller.com) qui devrait être commercialisé bientôt, mais dont le prix de détail à 400,000 u$ fait en sorte qu'il demeure légèrement inaccessible. Il faut aussi prendre en considération qu'avec l'apparition de plusieurs modèles hybrides sur le marché, une auto volante turboréactée à une place, ne rejoint pas vraiment nos préoccupations énergétiques. Nous vivons dans le futur d'un passé qui était plus rêveur...
On est bien loin de Star Trek quand on écoute une fiction comme le «loft». Pourtant si mon père revenait soudainement à la vie, il mourrait de nouveau à la simple vue des guichets automatiques et des cellulaires. On nous dit que les futurologues n'ont pas su prévoir l'arrivée d'internet, mais le vidéophone que l'on pouvait voir dans les séries de science-fiction en est quand même un proche parent. Le handicap des futurologues c'est qu'à force de tout posséder, ils finissent par manquer d'imagination. Dans les années 60, nous n'avions rien et tous les rêves étaient permis, surtout les plus démesurés. Et vous? Qu'est-ce qui vous déçoit le plus dans ce futur devenu notre présent d'aujourd'hui?
On est bien loin de Star Trek quand on écoute une fiction comme le «loft». Pourtant si mon père revenait soudainement à la vie, il mourrait de nouveau à la simple vue des guichets automatiques et des cellulaires. On nous dit que les futurologues n'ont pas su prévoir l'arrivée d'internet, mais le vidéophone que l'on pouvait voir dans les séries de science-fiction en est quand même un proche parent. Le handicap des futurologues c'est qu'à force de tout posséder, ils finissent par manquer d'imagination. Dans les années 60, nous n'avions rien et tous les rêves étaient permis, surtout les plus démesurés. Et vous? Qu'est-ce qui vous déçoit le plus dans ce futur devenu notre présent d'aujourd'hui?
Visite de l'orthographe chez l'orthopédiste
Selon une enquête, le langage syncopé du clavardage sur le net serait la cause de la piètre qualité d'écriture des jeunes au Québec. Ils «naviguent» sur internet commes des pirates «abordant» l'orthographe au passage et «sabordant» les mots sans aucun scrupule.
On croyait que seule la lecture pouvait aider à rehausser la qualité de l'orthograohe, mais avant de lire, il faut apprendre à lire et surtout à parler! Pourquoi ne sommes-nous pas capables de jouir d'une langue avec tous les excès et tous les délices? Parce qu'il est beaucoup plus facile de souffrir du «syndrôme de la gueule molle» que d'articuler correctement. Or, une langue s'apprend d'abord par les oreilles et dépend directement du milieu où elle s'entend. Ensuite viennent la lecture et la compréhension du texte lu. Je n'ai rien contre les «accents» populaires, mais si on veut augmenter la qualité de l'orthographe, il faut d'abord améliorer sa façon de parler; plus on a de vocabulaire, plus il est facile de structurer sa pensée et l'écriture suivra d'elle-même. À l'école, il faut insister sur la conjugaison des verbes et non sur la lecture de romans. Pour ce qui est du «chat», il ne faut pas avoir peur des «mots», c'est de la merde!
Bien parler pour bien écrire, demande un effort certain, mais les mots sont la nourriture de l'esprit, aussi essentielle que celle du corps. Dans quelques années, le Québec fera face à une génération de déficients culturels, qu'aucun médecin ne pourra soigner et dont le rôle social sera contesté.
On croyait que seule la lecture pouvait aider à rehausser la qualité de l'orthograohe, mais avant de lire, il faut apprendre à lire et surtout à parler! Pourquoi ne sommes-nous pas capables de jouir d'une langue avec tous les excès et tous les délices? Parce qu'il est beaucoup plus facile de souffrir du «syndrôme de la gueule molle» que d'articuler correctement. Or, une langue s'apprend d'abord par les oreilles et dépend directement du milieu où elle s'entend. Ensuite viennent la lecture et la compréhension du texte lu. Je n'ai rien contre les «accents» populaires, mais si on veut augmenter la qualité de l'orthographe, il faut d'abord améliorer sa façon de parler; plus on a de vocabulaire, plus il est facile de structurer sa pensée et l'écriture suivra d'elle-même. À l'école, il faut insister sur la conjugaison des verbes et non sur la lecture de romans. Pour ce qui est du «chat», il ne faut pas avoir peur des «mots», c'est de la merde!
Bien parler pour bien écrire, demande un effort certain, mais les mots sont la nourriture de l'esprit, aussi essentielle que celle du corps. Dans quelques années, le Québec fera face à une génération de déficients culturels, qu'aucun médecin ne pourra soigner et dont le rôle social sera contesté.
"Communication breakdown"
C'est avec ce titre de chanson qui en dit assez long, que Led Zeppelin a connu une popularité pour le moins importante dans les années 70. La communication est tout; la rupture de communication détruit tout. Elle engendre les guerres, les injustices et le terrorisme.
Le terrorisme est une réponse aux injustices subtiles ou pernicieuses, surtout quand il y a apparence de justice ou acceptation sociale de ces injustices. Rien ne justifie les attentats terroristes. Rien ne justifie le manque de communication... Les injustices et les inégalités sociales, faisant l'objet d'un dialogue fermé, pousseront toujours des individus à passer du côté obscur de la force; le besoin de la cause devenant la cause. Mourir pour la cause quand elle est sainte, justifie tous les abus, toutes les abominations et libère de la culpabilité. En brisant le silence et en rétablissant le dialogue, il y a peut-être une chance d'endiguer le terrorisme. Mais les gouvernements ne négocient pas avec les terroristes...
Le terrorisme est une réponse aux injustices subtiles ou pernicieuses, surtout quand il y a apparence de justice ou acceptation sociale de ces injustices. Rien ne justifie les attentats terroristes. Rien ne justifie le manque de communication... Les injustices et les inégalités sociales, faisant l'objet d'un dialogue fermé, pousseront toujours des individus à passer du côté obscur de la force; le besoin de la cause devenant la cause. Mourir pour la cause quand elle est sainte, justifie tous les abus, toutes les abominations et libère de la culpabilité. En brisant le silence et en rétablissant le dialogue, il y a peut-être une chance d'endiguer le terrorisme. Mais les gouvernements ne négocient pas avec les terroristes...
samedi 3 novembre 2007
Ali blabla et les 40 bâtons de TNT
24 octobre 2005 et des éclats de béton...
Trois explosions de voitures piégées sèment la terreur et la désolation sur Bagdad!
Ce lundi-là, Ouassif Al Alloui quitte la maison familiale en prenant soin d'embrasser sa femme et ses enfants, mais oublie sa boîte à lunch. Il se dirige vers l'entrpôt où il travaille comme à tous les matins, en sachant très bien que ce n'est pas un jour comme les autres. À la répartition, on lui attribue le 830, un camion-malaxeur de béton bourré à ras bord d'explosifs, qui le mènera vers son ultime destin. Pendant le trajet sur l'autoroute, Ouassif pense bien à sa famille avec un peu de tristesse, mais pour lui, mourir en «martyr» fera en sorte qu'ils pourront être fiers de lui pour le reste de leur vie. La vie éternelle avec les femmes et le jet-set de l'Islam, ça vaut bien un kamikaze explosé, même si vous êtes ce kamikaze. De toute façon, il n'y a pas d'alternative, car mourir pour la cause, c'est la libération automatique de l'âme.
Cette fiction peut vous paraître tirée par les cheveux? Mais j'avais besoin d'essayer de comprendre quelque chose que je ne peux admettre. Notre rapport à la mort en tant que nord-américains, ne favorise nullement le terrorisme ou l'auto-mutilation, que ce soit pour une guerre sainte ou non. L'endoctrinement lui-même nous fait tellement peur, que nous préférons mourir athées que de vivre mi-croyants. Je crois que chaque individu a le droit de dire non à l'endoctrinement de façon individuelle, peu importe sa religion et les représailles qu'il pourrait subir. Il vaut mieux mourir en refusant le fanatisme, que de tuer des innocents au nom d'une guerre sainte qui libère. Les «dieux» ne commandent pas d'assassinat, en tout cas pas chez les hommes...
Trois explosions de voitures piégées sèment la terreur et la désolation sur Bagdad!
Ce lundi-là, Ouassif Al Alloui quitte la maison familiale en prenant soin d'embrasser sa femme et ses enfants, mais oublie sa boîte à lunch. Il se dirige vers l'entrpôt où il travaille comme à tous les matins, en sachant très bien que ce n'est pas un jour comme les autres. À la répartition, on lui attribue le 830, un camion-malaxeur de béton bourré à ras bord d'explosifs, qui le mènera vers son ultime destin. Pendant le trajet sur l'autoroute, Ouassif pense bien à sa famille avec un peu de tristesse, mais pour lui, mourir en «martyr» fera en sorte qu'ils pourront être fiers de lui pour le reste de leur vie. La vie éternelle avec les femmes et le jet-set de l'Islam, ça vaut bien un kamikaze explosé, même si vous êtes ce kamikaze. De toute façon, il n'y a pas d'alternative, car mourir pour la cause, c'est la libération automatique de l'âme.
Cette fiction peut vous paraître tirée par les cheveux? Mais j'avais besoin d'essayer de comprendre quelque chose que je ne peux admettre. Notre rapport à la mort en tant que nord-américains, ne favorise nullement le terrorisme ou l'auto-mutilation, que ce soit pour une guerre sainte ou non. L'endoctrinement lui-même nous fait tellement peur, que nous préférons mourir athées que de vivre mi-croyants. Je crois que chaque individu a le droit de dire non à l'endoctrinement de façon individuelle, peu importe sa religion et les représailles qu'il pourrait subir. Il vaut mieux mourir en refusant le fanatisme, que de tuer des innocents au nom d'une guerre sainte qui libère. Les «dieux» ne commandent pas d'assassinat, en tout cas pas chez les hommes...
mercredi 31 octobre 2007
Gouttes de folie
Guy Laliberté , pdg du Cirque du Soleil , met au jour une fondation qui s'appelle Goutte de vie et dont l'existence est vouée à ume meilleur partage de la richesse hydrique dans le monde. Philanthropie pour philanthropie, celle-là n'est pas trop mauvaise quand même, quand on pense que près de la moitiée de la population de la planète n'a pas accès à une eau potable de qualité. On lui a déjà servi quelques mises en garde du genre, choisis bien tes intermédiaires, prend le temps de voir comment ça se passe actuellement sur le marché et surtout ne va pas croire que l'argent peut tout arranger.
Si ce n'était qu'une question d'argent, je crois bien que 4 millions par année pendant 25 ans pour un homme qui vaut 1500 millions, ce n'est pas la mer à boire... Espérons que ce beau geste va entraîner plein de mécènes un peu fous dans son sillon!
Si ce n'était qu'une question d'argent, je crois bien que 4 millions par année pendant 25 ans pour un homme qui vaut 1500 millions, ce n'est pas la mer à boire... Espérons que ce beau geste va entraîner plein de mécènes un peu fous dans son sillon!
samedi 27 octobre 2007
L'outil et son usage
La Commission Bouchard-Taylor se poursuit de plus belle. On y a joint des commentaires «après-audience» sur RDI, où les analystes Québécois et ceux du monde musulman «comparent» leurs points de vue en évitant sagement la confrontation. Une intellectuelle musulmane a mis en garde la population du Québec contre la radicalisation des musulmans modérés, suite aux propos intolérants et xénophobes de quelques individus, lors de l'audience de Trois-Rivières. Son coup de semonce est la réponse du serpent que l'on menace; vous devez nous accepter sinon...
On pourra interprèter les résultats de la commission de bien des façons, tout comme on aura pu s'en servir pour véhiculer beaucoup de craintes et de préjugés. Tout ce que je souhaite, c'est que nous continuions à avancer socialement sans se taper sur la gueule, et que nous soyons capables de nous parler à l'extérieur d'un cadre formel, qui prend des allures de tribunal populaire. Avec un marteau, on peut construire une maison, on peut aussi tuer son voisin. Avec un x-acto, on peut ouvrir une boîte, couper du papier, on peut aussi détourner un 747.
On pourra interprèter les résultats de la commission de bien des façons, tout comme on aura pu s'en servir pour véhiculer beaucoup de craintes et de préjugés. Tout ce que je souhaite, c'est que nous continuions à avancer socialement sans se taper sur la gueule, et que nous soyons capables de nous parler à l'extérieur d'un cadre formel, qui prend des allures de tribunal populaire. Avec un marteau, on peut construire une maison, on peut aussi tuer son voisin. Avec un x-acto, on peut ouvrir une boîte, couper du papier, on peut aussi détourner un 747.
jeudi 25 octobre 2007
HOMA
Coluche avait l'habitude de dire:«Chez-nous, les fins de mois étaient pas mal difficiles, surtout les trente derniers jours.» Quand j'ai vu l'annonce du film d'Anaïs Barbeau-Lavalette «Le ring», j'ai pensé à la vie rude des quartiers défavorisés, qu'il soit de Mtl ou d'ailleurs. «La rage de l'ange» de Dan Bigras nous avait donné un portrait assez réaliste et insupportable, malgré que l'ambiance poétique permettait de respirer un peu en désamorçant le tout. La vie dans la rue, la drogue et les rivalités entre les membres des différentes bandes étaient criantes de vérité et le dénouement du scénario de Bigras, montrait l'expérience de quelqu'un qui a été très proche des jeunes de la rue.
Les gangs de rue n'existent pas d'hier. En 1963, on a coupé la courroie de mon sac d'école en cuir avec un couteau de chasse. J'avais huit ans et revenir de l'école à cette époque-là, était aussi hasardeux que de sortir la nuit aujourd'hui, car rien n'était dénoncé et tout était toléré. Le gang de rue dont je parle, ce sont les enfants de la famille Bouchard, dont un a tué un voisin alors qu'il chassait les rats avec un fusil de calibre 22. Dans un village de 1000 habitants, je peux vous dire que ce drame a eu l'effet d'une bombe atomique...mais encore là trop tard! La violence ne vient pas de l'extérieur, elle vient de l'incapacité à exprimer la frustration de ne pas être aimé! Ça, ça fait mal! En fait c'est la douleur des douleurs! Nous réagissons souvent par la colère et le manque d'amour face à des gens qui ont commis l'irréparable; ce comportement à lui seul, devrait nous questionner de façon sérieuse sur notre véritable capacité à aimer. Je crois que j'en voudrai toujours au bonhomme qui a essayé de m'étrangler et dont j'ai parlé dans «Océanostalgie», mais chaque jour j'essaie de diminuer le ressentiment quand je pense à la souffrance de ces individus, et en me disant que personne n'en est à l'abri. Il est plus facile d'avoir accès à la peine des autres à partir de notre propre peine qui est souvent le point de départ de la compassion. Nous devons permettre à nos peines de devenir sagesse...
Les gangs de rue n'existent pas d'hier. En 1963, on a coupé la courroie de mon sac d'école en cuir avec un couteau de chasse. J'avais huit ans et revenir de l'école à cette époque-là, était aussi hasardeux que de sortir la nuit aujourd'hui, car rien n'était dénoncé et tout était toléré. Le gang de rue dont je parle, ce sont les enfants de la famille Bouchard, dont un a tué un voisin alors qu'il chassait les rats avec un fusil de calibre 22. Dans un village de 1000 habitants, je peux vous dire que ce drame a eu l'effet d'une bombe atomique...mais encore là trop tard! La violence ne vient pas de l'extérieur, elle vient de l'incapacité à exprimer la frustration de ne pas être aimé! Ça, ça fait mal! En fait c'est la douleur des douleurs! Nous réagissons souvent par la colère et le manque d'amour face à des gens qui ont commis l'irréparable; ce comportement à lui seul, devrait nous questionner de façon sérieuse sur notre véritable capacité à aimer. Je crois que j'en voudrai toujours au bonhomme qui a essayé de m'étrangler et dont j'ai parlé dans «Océanostalgie», mais chaque jour j'essaie de diminuer le ressentiment quand je pense à la souffrance de ces individus, et en me disant que personne n'en est à l'abri. Il est plus facile d'avoir accès à la peine des autres à partir de notre propre peine qui est souvent le point de départ de la compassion. Nous devons permettre à nos peines de devenir sagesse...
mercredi 24 octobre 2007
Chute et ascension
En revenant d'un stage d'escalade au début des années 80, nous avons passé une nuit à Trois-Rivières chez une copine d'un de mes compagnons de cordée. Cette fille était tellement désagréable que le souvenir que j'en ai est encore teinté d'amertume. Pendant toute la soirée elle n'a cessé de me ridiculiser, de rire de mes propos, comme si j'étais le dernier des attardés. C'était une soirée mémorablement inhospitalìère, comme un lent trébuchement vers l'enfer... Chère demoiselle, je crois bien que c'est de là que vous me lisez aujourd'hui!
En contrepartie, le stage a été un des plus merveilleux moments de ma vie. Un climat de franche camaraderie, du soleil plein la tête, une roche propre et solide et mon brevet d'enseignement en escalade de rocher à la fin du stage. J'étais tellement à l'aise avec la roche à ce moment-là, que j'ai vraiment senti l'importance de la verticalité dans ma vie, comme une philosophie inhérente à ma personnalité. La montagne donne sa force à l'homme, l'amour de la montagne donne un sens à sa vie...
En contrepartie, le stage a été un des plus merveilleux moments de ma vie. Un climat de franche camaraderie, du soleil plein la tête, une roche propre et solide et mon brevet d'enseignement en escalade de rocher à la fin du stage. J'étais tellement à l'aise avec la roche à ce moment-là, que j'ai vraiment senti l'importance de la verticalité dans ma vie, comme une philosophie inhérente à ma personnalité. La montagne donne sa force à l'homme, l'amour de la montagne donne un sens à sa vie...
mardi 23 octobre 2007
Le contenant sans le contenu
L'affaire Pickton, le dossier Norbourg. le scandale des commandites et le conflit en Afghanistan, sont quelques-uns des feuilletons médiatiques qui ont alimenté et alimentent encore tous les départements de nouvelles.
Mais au-delà de la nouvelle, il y a la rentabilité pour le diffuseur, pour qui les chefs de pupitre sont des gestionnaires de la nouvelle et de l'image. Les réseaux d'information continue avaient d'aillleurs flairé la bonne affaire en diffusant «at large» nouvelles, reportages et pubs, orientés selon le contenu et selon l'auditoire auquel il s'adresse. Mais même en parlant de la rentabilité jusqu'à l'écoeurement, une des facettes qu'il ne faut pas négliger, c'est l'accoutumance; l'espèce de «high» que crée une nouvelle inattendue, sensationnelle. Ensuite viennent les chroniqueurs, les débateurs, les éditorialistes et tous les autres pique-assiette et travailleurs satellites, qui profitent de la nouvelle pour «surfer» le plus loin et surtout le plus longtemps possible, car une nouvelle qui dure est rentable pour tout le monde.
Durant ma courte convalescence, je n'ai pas échappé au flot d'information continuel, mais entendre parler du discours du trône pendant huit heures devient aussi lassant que de connaître la marque de soutien-gorge d'une des filles du «loft». Je préfère les entrevues d'experts aux rapports d'imcendie des vieux quartiers de Trois-Rivières. Chaque chaîne de télé à une station en région qui joue le rôle de rapporteur de nouvelles, mais le phénomène de satellisation crée un effet boomerang, empêchant une certaine ouverture sur le monde. Ce n'est pas parce qu'on diffuse au national ce qui se passe près de chez-vous ,que c'est plus important
Mais au-delà de la nouvelle, il y a la rentabilité pour le diffuseur, pour qui les chefs de pupitre sont des gestionnaires de la nouvelle et de l'image. Les réseaux d'information continue avaient d'aillleurs flairé la bonne affaire en diffusant «at large» nouvelles, reportages et pubs, orientés selon le contenu et selon l'auditoire auquel il s'adresse. Mais même en parlant de la rentabilité jusqu'à l'écoeurement, une des facettes qu'il ne faut pas négliger, c'est l'accoutumance; l'espèce de «high» que crée une nouvelle inattendue, sensationnelle. Ensuite viennent les chroniqueurs, les débateurs, les éditorialistes et tous les autres pique-assiette et travailleurs satellites, qui profitent de la nouvelle pour «surfer» le plus loin et surtout le plus longtemps possible, car une nouvelle qui dure est rentable pour tout le monde.
Durant ma courte convalescence, je n'ai pas échappé au flot d'information continuel, mais entendre parler du discours du trône pendant huit heures devient aussi lassant que de connaître la marque de soutien-gorge d'une des filles du «loft». Je préfère les entrevues d'experts aux rapports d'imcendie des vieux quartiers de Trois-Rivières. Chaque chaîne de télé à une station en région qui joue le rôle de rapporteur de nouvelles, mais le phénomène de satellisation crée un effet boomerang, empêchant une certaine ouverture sur le monde. Ce n'est pas parce qu'on diffuse au national ce qui se passe près de chez-vous ,que c'est plus important
Journal étudiant
Des élèves d'une école de Mtl-nord ont donné une raclée à coups de poing et coups de pied à une jeune fille...
D'autres étudiants déclaraient aux médias TV qu'il s'agissait là d'une tempête dans un verre d'eau...
Fuck! Mais qu'est-ce qu'on vous a demandé? Est-ce là une opération de relations publiques pour tenter de diminuer les journées de retenue? Et que dire de l'imbécile qui a envoyé son petit bijou de film sur Youtube! Dans quelle sorte de merde les étudiants sont-ils empêtreés quotidiennement pour être aussi agressifs et cons?
La direction de l'école va revoir le menu de la cafétéria et probablement interdire les t-shirts du «Che».
D'autres étudiants déclaraient aux médias TV qu'il s'agissait là d'une tempête dans un verre d'eau...
Fuck! Mais qu'est-ce qu'on vous a demandé? Est-ce là une opération de relations publiques pour tenter de diminuer les journées de retenue? Et que dire de l'imbécile qui a envoyé son petit bijou de film sur Youtube! Dans quelle sorte de merde les étudiants sont-ils empêtreés quotidiennement pour être aussi agressifs et cons?
La direction de l'école va revoir le menu de la cafétéria et probablement interdire les t-shirts du «Che».
vendredi 19 octobre 2007
L'année de tous les records
La semaine dernière Interpol émettait un mandat d'arrestation international contre Christopher Paul Neil, un canadien soupçonné d'agressions sexuelles et de pédophilie. Interpol a réussi à porter des accusations et à initier les recherches, à partir d'une photo débrouillée prise sur internet. Aujourd'hui (4-5 jours plus tard) il a été arrêté en Thaïlande alors que le monde entier était à ses trousses.
Pendant c e temps-là...
Saviez-vous qu'Oussama Ben Laden avait été admis au livre Guinness des records? Vous ne le saviez pas? Ben Laden est l'homme qui sort ses poubelles le plus rapidement au monde! Selon moi, il doit travailler dans le backstore d'un dépanneur, à deux coins de rue de la Maison Blanche. Six ans de cavale, quand on est l'ennemi #1, ça mérite un autre record.
Pendant c e temps-là...
Saviez-vous qu'Oussama Ben Laden avait été admis au livre Guinness des records? Vous ne le saviez pas? Ben Laden est l'homme qui sort ses poubelles le plus rapidement au monde! Selon moi, il doit travailler dans le backstore d'un dépanneur, à deux coins de rue de la Maison Blanche. Six ans de cavale, quand on est l'ennemi #1, ça mérite un autre record.
jeudi 18 octobre 2007
Pourquoi vendredi?
Je hais les vendredis. J'ai toujours détesté les vendredis. On devrait condamner à l'exil toute personne osant prononcer «TGIF» en arrivant au travail. Je suis exacerbé par l'espèce de frénésie entourant l'arrivée du week-end. Ça m'énerve tellement que ça me déprime...
La fin de semaine génère sa propre importance à partir d'un monde dominé par le travail, dont les acteurs ne désirent qu'une chose; finir la semaine! Toujours la fuite par en avant, le présent n'importe pas.
Les heures de travail sont prédéterminées, nous vivons la cohue sur les autoroutes engorgées et le simple fait de planifier un déplacement, nous fait craindre le pire. On dirait un groupe de rats de laboratoire, résignés à attendre la retraite dans la même cage toute leur vie.
Et les autres jours?
En fait, s'il n'y avait pas le travail, les jours seraient relativement pareils, pour quelqu'un qui, disons, n'assiste pas à la messe. Mais nous en sommes réduits à faire les mêmes choses au même moment, tout le monde en même temps.
Je déteste les vendredis, parce qu'ils m'amèment une certaine angoisse; celle de me sentir devenir pareil à tout le monde. Quelle tristesse!
La fin de semaine génère sa propre importance à partir d'un monde dominé par le travail, dont les acteurs ne désirent qu'une chose; finir la semaine! Toujours la fuite par en avant, le présent n'importe pas.
Les heures de travail sont prédéterminées, nous vivons la cohue sur les autoroutes engorgées et le simple fait de planifier un déplacement, nous fait craindre le pire. On dirait un groupe de rats de laboratoire, résignés à attendre la retraite dans la même cage toute leur vie.
Et les autres jours?
En fait, s'il n'y avait pas le travail, les jours seraient relativement pareils, pour quelqu'un qui, disons, n'assiste pas à la messe. Mais nous en sommes réduits à faire les mêmes choses au même moment, tout le monde en même temps.
Je déteste les vendredis, parce qu'ils m'amèment une certaine angoisse; celle de me sentir devenir pareil à tout le monde. Quelle tristesse!
Sélection de post-it
Les suppléments de testostérone font en sorte que ceux qui en consomment deviennent souvent impuissants; 100 kilos de dynamite, mais plus de mèche du tout...
Demandez à un suicidaire quelles sont les principales raisons d'aimer la vie, il vous répondra que l'amour n'existe pas...
Le suicide? Plutôt mourir que de me suicider!
Pourquoi les politiciens ne sont-ils pas attirés par la chirurgie esthétique? Par souci d'une certaine vérité, peut-être?
La recherche de la vérité? Un bottin téléphonique non-imprimé...
Il est difficile de croire que le téléphone ait été inventé par un homme...
À ma mort, je désire être incinéré. De cette façon, on pourra brûler le peu d'argent qui sera gelé dans mon compte en banque...
Un chirurgien esthétique, connaissant lui-même une descente asymétrique de son organe olfactif, a dû subir la même chirurgie reconstructive à trois reprises. Peut-on dire qu'il a manqué de pif?
L'obèsité pousse une personne à se sentir en profonde contradiction avec sa constitution primitive; cette contradiction s'alimente très bien d'elle-même...
Les voisins sont le pire poison social; malheureusement nous sommes tous le voisin de quelqu'un...
Quand j'étais à l'école secondaire, j'avais plutôt l'impression que mes profs, exacerbés par les railleries, se seraient permis d'arriver en classe avec une arme de chasse. Heureusement que nous avons le clonage qui est en route...
Demandez à un suicidaire quelles sont les principales raisons d'aimer la vie, il vous répondra que l'amour n'existe pas...
Le suicide? Plutôt mourir que de me suicider!
Pourquoi les politiciens ne sont-ils pas attirés par la chirurgie esthétique? Par souci d'une certaine vérité, peut-être?
La recherche de la vérité? Un bottin téléphonique non-imprimé...
Il est difficile de croire que le téléphone ait été inventé par un homme...
À ma mort, je désire être incinéré. De cette façon, on pourra brûler le peu d'argent qui sera gelé dans mon compte en banque...
Un chirurgien esthétique, connaissant lui-même une descente asymétrique de son organe olfactif, a dû subir la même chirurgie reconstructive à trois reprises. Peut-on dire qu'il a manqué de pif?
L'obèsité pousse une personne à se sentir en profonde contradiction avec sa constitution primitive; cette contradiction s'alimente très bien d'elle-même...
Les voisins sont le pire poison social; malheureusement nous sommes tous le voisin de quelqu'un...
Quand j'étais à l'école secondaire, j'avais plutôt l'impression que mes profs, exacerbés par les railleries, se seraient permis d'arriver en classe avec une arme de chasse. Heureusement que nous avons le clonage qui est en route...
Quand le ritalin rencontre le zoloft
Au moment où Jean Chrétien est devenu premier ministre du Canada, mon fils qui avait à oeine dix ans à l'époque, a failli faire un dépression. Je me suis alors demandé pourquoi l'image et l'envergure d'un chef de pays, pouvaient affecter à ce point la psyché de mon fils, qui n'était pas du tout le genre analyste politique. Avec l'arrivée de Paul Martin et de son sourire à l'envers, le choc fût un peu moins grand; le pire de la crise était passé. Mais les conservateurs et leur serieux virage à droite(comme un volant d'auto qui ne répond plus qu'à droite) doivent sûrement payer du surtemps à leurs «spin doctor» pour développer une image moins rigide et «monolithique», bien que j'affectionne particulièrement ce mot.
Le Bloc ne pouvant être élu à Ottawa et le NPD ne faisant pas du tout le poids, si des élections sont déclenchées, la super bataille se fera-t-elle entre Harper et Dion? Je devrais peut-être renouveller la dernière prescription de zoloft de mon fils?
Note: Tous les noms sont exacts dans ce texte, seul les malaises attribués à mon fils sont exagérés, malgré leur réalisme.
Le Bloc ne pouvant être élu à Ottawa et le NPD ne faisant pas du tout le poids, si des élections sont déclenchées, la super bataille se fera-t-elle entre Harper et Dion? Je devrais peut-être renouveller la dernière prescription de zoloft de mon fils?
Note: Tous les noms sont exacts dans ce texte, seul les malaises attribués à mon fils sont exagérés, malgré leur réalisme.
mercredi 17 octobre 2007
L'anti-décision
L'an dernier, un journaliste traitait de la qualité de vie des aînés, dans un article publié sur une morne feuille de chou. Il y déclarait:«Moi, je veux qu'on m'euthanasie». Il s'est évidemment fait rabroué par un de ses imminents collègues, qui a pris le temps de lui expliquer, non sans hargne, la différence entre le «suicide assisté« et une visite chez le vétérinaire. À quoi bon!
Il y a deux jours, je suis tombé sur un vieil épisode d'Urgences en «zappant» allègrement; le «zapping» étant pour l'instant considéré comme le privilège du convalescent. Dans cette émission George Clooney se rend au domicile d'une famille dont un garçon est allité et lourdement handicapé. La scène finale est celle où Clooney vide le contenu d'une seringue dans le tube du soluté du jeune garçon et la mère se couche auprès de son enfant, lui prodiguant une dernière tendresse toute maternelle. La scène est déchirante de réalité et de compassion...
Ce matin en me réveillant, j'ai essayé de tout remettre em perspective, me projettant dans une trentaine d'années où, sur un lit d'hôpital, j'accusais une grande perte d'autonomie. Le seul vrai questionnement qui me vient à l'esprit est:«Si je ne suis pas capable de communiquer ma réelle volonté de ne plus continuer à vivre, comment tout cela va se passer?» On ne va quand même pas ouvrir mon testament avant ma mort? Mais il y a une petite voix qui me dit, que j'aurais tendance à laisser venir la grande faucheuse par elle-même. Pourquoi? Aucune idée. Je peux comprendre qu'après avoir vécu 80 ans, mourir dans la souffrance peut paraître injuste et indigne, mais une étape difficile de plus, qu'est-ce que ça peut bien y changer? D'autant plus qu'un degré de difficulté élevé, fera en sorte d'amoindrir la souffrance en l'écourtant. Ma mère avait l'habitude de dire:«Venir au monde c'est dangereux», faisant ainsi réference au taux de mortalité infantile élevé à l'époque. Pourquoi était-ce si dangereux? Parce que la mort était peut-être plus proche de la vie à ce moment-là?
J'ai tendance à penser que le respect de la dignité d'une personne en train de mourir, ne passe pas nécessairement par l'arrêt thérapeutique de ses souffrances. Je pense que la seule façon de se préparer à la mort, est d'accepter que nous sommes mortels, d'accompagner des proches dans leurs derniers voyages et d'arrêter de penser que nous pouvons être un fardeau pour ceux qui souffrent à notre place. Avoir des gens aimants près de nous, c'est le plus beau cadeau que la mort peut nous donner. Mourir debout, c'est poser une dernier geste de vie...
Il y a deux jours, je suis tombé sur un vieil épisode d'Urgences en «zappant» allègrement; le «zapping» étant pour l'instant considéré comme le privilège du convalescent. Dans cette émission George Clooney se rend au domicile d'une famille dont un garçon est allité et lourdement handicapé. La scène finale est celle où Clooney vide le contenu d'une seringue dans le tube du soluté du jeune garçon et la mère se couche auprès de son enfant, lui prodiguant une dernière tendresse toute maternelle. La scène est déchirante de réalité et de compassion...
Ce matin en me réveillant, j'ai essayé de tout remettre em perspective, me projettant dans une trentaine d'années où, sur un lit d'hôpital, j'accusais une grande perte d'autonomie. Le seul vrai questionnement qui me vient à l'esprit est:«Si je ne suis pas capable de communiquer ma réelle volonté de ne plus continuer à vivre, comment tout cela va se passer?» On ne va quand même pas ouvrir mon testament avant ma mort? Mais il y a une petite voix qui me dit, que j'aurais tendance à laisser venir la grande faucheuse par elle-même. Pourquoi? Aucune idée. Je peux comprendre qu'après avoir vécu 80 ans, mourir dans la souffrance peut paraître injuste et indigne, mais une étape difficile de plus, qu'est-ce que ça peut bien y changer? D'autant plus qu'un degré de difficulté élevé, fera en sorte d'amoindrir la souffrance en l'écourtant. Ma mère avait l'habitude de dire:«Venir au monde c'est dangereux», faisant ainsi réference au taux de mortalité infantile élevé à l'époque. Pourquoi était-ce si dangereux? Parce que la mort était peut-être plus proche de la vie à ce moment-là?
J'ai tendance à penser que le respect de la dignité d'une personne en train de mourir, ne passe pas nécessairement par l'arrêt thérapeutique de ses souffrances. Je pense que la seule façon de se préparer à la mort, est d'accepter que nous sommes mortels, d'accompagner des proches dans leurs derniers voyages et d'arrêter de penser que nous pouvons être un fardeau pour ceux qui souffrent à notre place. Avoir des gens aimants près de nous, c'est le plus beau cadeau que la mort peut nous donner. Mourir debout, c'est poser une dernier geste de vie...
mardi 16 octobre 2007
Le Saint-suaire et la cagoule du Klan
Un seul exposé de »Red neck» et une grenouille de bénitier font en sorte que les audiences de la Commission Bouchard-Taylor, prennent une toute autre tournure. Les immigrés vantent les québécois, les québécois vantent les immigrés. on y confond kirpan et poignard de chasse et une québécoise qui est musulmane depuis 22 ans, nous donne sa propre interprétation du coran. Encore heureux que Said Jaziri n'ait pas assisté à «Tout le monde en parle»...
lundi 15 octobre 2007
Le cantique des quantiques
La plupart des scientifiques en fin de carrière, tendent à délaisser le fractionnement des atomes, un peu comme s'ils avaient trouvé quelque chose de plus «grand» dans l'infiniment petit...
Certains soirs, avant de m'endormir, je m'imagine aux confins de l'univers essayant de visualiser le cosmos dans son entier. Je n'y ai jamais rencontré aucun scientifique, mais il y a toujours ce monolithe...
Certains soirs, avant de m'endormir, je m'imagine aux confins de l'univers essayant de visualiser le cosmos dans son entier. Je n'y ai jamais rencontré aucun scientifique, mais il y a toujours ce monolithe...
vendredi 12 octobre 2007
Kaboum!
Un pompier répondant à une alerte, sait très bien que des gens mourront s'il ne fait pas son travail, de même qu'un chirurgien a une lourde responsabilité quand il opère.
Un militaire qui reçoit un ordre, n'a pas vraiment beaucoup de temps pour se remettre en question, d'autant plus si son intégrité physique dépend de cet ordre. Que ce soit pour libérer les Afghans du joug des Talibans ou traquer à mort l'ennemi Ben Laden, comment pouvons-nous contester les accords internationaux nous enjoignant de prêter main forte aux pays en conflit? L'opinion publique a-t-elle le droit de décider quelle direction un conflit potentiellement explosif doit prendre?
Les militaires savent très bien à quoi s'attendre lors d'un conflit et bien que je ne sois pas particulièrement un partisan des luttes armées, je crois que le fait de s'enrôler est un geste personnel et délibéré. Il n'y a pas que des missisons humanitaires, malheureusement!
Un militaire qui reçoit un ordre, n'a pas vraiment beaucoup de temps pour se remettre en question, d'autant plus si son intégrité physique dépend de cet ordre. Que ce soit pour libérer les Afghans du joug des Talibans ou traquer à mort l'ennemi Ben Laden, comment pouvons-nous contester les accords internationaux nous enjoignant de prêter main forte aux pays en conflit? L'opinion publique a-t-elle le droit de décider quelle direction un conflit potentiellement explosif doit prendre?
Les militaires savent très bien à quoi s'attendre lors d'un conflit et bien que je ne sois pas particulièrement un partisan des luttes armées, je crois que le fait de s'enrôler est un geste personnel et délibéré. Il n'y a pas que des missisons humanitaires, malheureusement!
jeudi 11 octobre 2007
Indice de di$crimination?
Une méga fusion entre la Bourse de Montréal et celle de Toronto a avorté, car le directeur actuel de celle de Mtl serait devenu le #2 de cette fusion en étant francophone. La ministre des finances du Québec a confirmé que l'opposition à la fusion est dûe en grande partie à un second directeur de la bourse de Toronto, qui voyait d'un mauvais oeil, le fait d'avoir un patron francophone. Dans ce merveilleux Canada aux deux langues officielles, plus ça change et plus c'est pareil; nous devrions nous séparer de l'Ontario devant ce type de chantage éhonté. Les analystes nous vantent les avantages d'une fusion, mais le prix à payer sera toujours le même; l'obligation de céder la langue, de devenir anglo pour le travail. We are really lost in a lost world...
Océanostalgie
En proie à un désespoir sans nom, un homme qui était ivre et survolté par une drogue quelconque, a essayé de m'étrangler alors que je m'apprètais à me tourner vers lui. C'est à ce moment précis que j'ai décidé de quitter définitivement mon village sur le bord du fleuve...
J'aimais beaucoup aller courir sur le bord de l'eau, sentir l'air salin se mélanger au goût de la sueur sur la peau de mon visage. J'entend encore les cris des goélands qui sont à la limite du décrochage, tellement ils tentent de se jouer du vent. L'air du large finit toujours par nous rattrapper.
Après mon départ, j'ai été plongé dans l'océan de la grande ville; celui-là même qui m'a procuré un anonymat sécure, une foule dans laquelle je ne craignais plus rien ni personne. Paradoxalement, j'y ai rencontré les personnes les plus significatives de ma vie, car je pouvais être de partout, je pouvais être de nulle part, à condition que je sois moi-même. Je n'avais pas besoin d'être le fils de l'un ou le cousin de l'autre pour exister. J'étais enfin devenu ce que j'étais...
Les meilleurs moments de cette vie sont ceux où je reviens du cinéma, sous un ciel de pluie et j'écoute une émission de jazz à la radio. Ce souvenir est tellement vivant et important que je l'utilise encore pour contrer une certaine forme de spleen.
Heureusement qu'il y a la pluie. La pluie nourricière, salvatrice, la pluie qui nettoie les impuretés et si vous sortez dehors sans parapluie, cette pluie nivelle certaines de nos injustices. Pauvres ou riches, sans parapluie, on reçoit des cordes... Je ne sais pas si vous avez déjà surpris un animal dans la forêt qui se met à l'abri de la pluie, mais il y quelque chose de pathétique et de profondément «humain» dans l'attitude d'attente de l'animal; nous devrions tirer plus souvent des enseignements du comportement des animaux dans leur milieu naturel. La pluie et la pression barométrique contribuent à apaiser les tensions intérieures. Elle fait partie d'un mouvement fondamental, comme la mouvances des eaux et les marées. D'une façon plutôt poétique, je dirais que la pluie c'est comme du temps liquide, un arrêt sur images dans un monde de torrents et de raz-de-marée quotidiens.
Nous vivons tous dans un océan, souvent nous en quittons un pour en retrouver un autre. Par chance, les grands bassins sont interconnectés et liés à notre capacité de nous adapter à l'eau calme après une période en eaux troubles. On peut pleurer dans l'eau, personne ne s'en rendra compte...
J'aimais beaucoup aller courir sur le bord de l'eau, sentir l'air salin se mélanger au goût de la sueur sur la peau de mon visage. J'entend encore les cris des goélands qui sont à la limite du décrochage, tellement ils tentent de se jouer du vent. L'air du large finit toujours par nous rattrapper.
Après mon départ, j'ai été plongé dans l'océan de la grande ville; celui-là même qui m'a procuré un anonymat sécure, une foule dans laquelle je ne craignais plus rien ni personne. Paradoxalement, j'y ai rencontré les personnes les plus significatives de ma vie, car je pouvais être de partout, je pouvais être de nulle part, à condition que je sois moi-même. Je n'avais pas besoin d'être le fils de l'un ou le cousin de l'autre pour exister. J'étais enfin devenu ce que j'étais...
Les meilleurs moments de cette vie sont ceux où je reviens du cinéma, sous un ciel de pluie et j'écoute une émission de jazz à la radio. Ce souvenir est tellement vivant et important que je l'utilise encore pour contrer une certaine forme de spleen.
Heureusement qu'il y a la pluie. La pluie nourricière, salvatrice, la pluie qui nettoie les impuretés et si vous sortez dehors sans parapluie, cette pluie nivelle certaines de nos injustices. Pauvres ou riches, sans parapluie, on reçoit des cordes... Je ne sais pas si vous avez déjà surpris un animal dans la forêt qui se met à l'abri de la pluie, mais il y quelque chose de pathétique et de profondément «humain» dans l'attitude d'attente de l'animal; nous devrions tirer plus souvent des enseignements du comportement des animaux dans leur milieu naturel. La pluie et la pression barométrique contribuent à apaiser les tensions intérieures. Elle fait partie d'un mouvement fondamental, comme la mouvances des eaux et les marées. D'une façon plutôt poétique, je dirais que la pluie c'est comme du temps liquide, un arrêt sur images dans un monde de torrents et de raz-de-marée quotidiens.
Nous vivons tous dans un océan, souvent nous en quittons un pour en retrouver un autre. Par chance, les grands bassins sont interconnectés et liés à notre capacité de nous adapter à l'eau calme après une période en eaux troubles. On peut pleurer dans l'eau, personne ne s'en rendra compte...
mercredi 10 octobre 2007
Et le poisson coupa la ligne...
Au début des années 80, un humoriste avait déclaré à la blague, que Pierre Bourque serait le prochain maire de Montréal. Tout le monde connaissait Bourque pour son implication à l'insectarium qui allait devenir plus tard le biodôme, mais personne ne soupçonnait à l'époque, que la boule de cristal fêlée de Serge Grenier disait vrai. Bourque a été en place pendant plusieurs années, et beaucoup de citoyens peuvent aujourd'hui témoigner de son règne!
Terre-Neuve sera peut-être la première province à se retirer de la confédération canadienne. D'entrée de jeu, cette affirmation peut paraître ironique, car elle a été la dernière à la joindre et le Québec a dû lui céder le Labrador pour que l'opération se fasse. Mais la fougue nationaliste de Dany Williams me force à penser que de deux situations difficiles pour la province, il pourrait choisir la «moins pire». Certes, il lui a été difficile de récupérer une partie des redevances sur l'exploitation du pétrole dans l'atlantique, mais le bilan financier actuel de la province laisse entrevoir des possibilités beaucoup plus grandes, surtout si la pointe de tarte prend du poids.
Au niveau de l'autonomie d'une province, il n'y a rien de nouveau là-dedans; le Québec, l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique sont très capables de tirer leurs épingles du jeu sans le Canada. Terre-Neuve a une population moins importante que les autres provinces et dans ce sens ses besoins sont moins grands, mais les revenus du pétrole , à eux seuls , suffisent pour en faire un «pays»riche.
À la place de Dany Williams, je mènerais une lutte sans merci à un gouvernement réducteur, pour qu'enfin une population puisse s'épanouir dans la dignité et le respect. Plutôt que de mener des débats stériles sur le droit à l'autodétermination et sur la constitutionnalité d'une loi référendaire, plutôt que de tergiverser sur la majorité à atteindre en cas de référendum, parlons plutôt le seul langage que les hommes politiques comprennent, celui de l'argent. Une certain Parizeau a essayé de nous le faire comprendre, mais le discrédit a été fort et la pelure de banane inévitable! «Money talks» disait-il, un message pouvant servir aux jeunes en manque d'idéologie et aussi pour les idéalistes sur le chemin de la refonte constitutionnelle.
Le peuple québécois devrait être indépendant depuis plusieurs années déjà. La recette est simple; voyons combien ça coûte et si la facture est trop élevée, serrons-nous la ceinture ou demandons de l'aide en faisant confiance à ce que nous sommes et avons toujours été, un peuple débrouillard. Cessons de penser que nous sommes des colonisés, incapables et surtout dépendants d'un gouvernement centralisateur qui nous étouffe, et qui ne demande pas mieux de nous affaiblir. Je souhaite à Terre-Neuve, à travers ma boule de cristal fêlée, de devenir un exemple de prise en main politique. Tout ça se passera sûrement par le chemin difficile, mais nous pourrons au moins tirer des conclusions sur notre situation future, ou peut-être sur ce que nous avons manqué dans le passé. Mais il faut être prudent; à trop souvent regarder en arrière, on se cogne la gueule sur les lampadaires...
Terre-Neuve sera peut-être la première province à se retirer de la confédération canadienne. D'entrée de jeu, cette affirmation peut paraître ironique, car elle a été la dernière à la joindre et le Québec a dû lui céder le Labrador pour que l'opération se fasse. Mais la fougue nationaliste de Dany Williams me force à penser que de deux situations difficiles pour la province, il pourrait choisir la «moins pire». Certes, il lui a été difficile de récupérer une partie des redevances sur l'exploitation du pétrole dans l'atlantique, mais le bilan financier actuel de la province laisse entrevoir des possibilités beaucoup plus grandes, surtout si la pointe de tarte prend du poids.
Au niveau de l'autonomie d'une province, il n'y a rien de nouveau là-dedans; le Québec, l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique sont très capables de tirer leurs épingles du jeu sans le Canada. Terre-Neuve a une population moins importante que les autres provinces et dans ce sens ses besoins sont moins grands, mais les revenus du pétrole , à eux seuls , suffisent pour en faire un «pays»riche.
À la place de Dany Williams, je mènerais une lutte sans merci à un gouvernement réducteur, pour qu'enfin une population puisse s'épanouir dans la dignité et le respect. Plutôt que de mener des débats stériles sur le droit à l'autodétermination et sur la constitutionnalité d'une loi référendaire, plutôt que de tergiverser sur la majorité à atteindre en cas de référendum, parlons plutôt le seul langage que les hommes politiques comprennent, celui de l'argent. Une certain Parizeau a essayé de nous le faire comprendre, mais le discrédit a été fort et la pelure de banane inévitable! «Money talks» disait-il, un message pouvant servir aux jeunes en manque d'idéologie et aussi pour les idéalistes sur le chemin de la refonte constitutionnelle.
Le peuple québécois devrait être indépendant depuis plusieurs années déjà. La recette est simple; voyons combien ça coûte et si la facture est trop élevée, serrons-nous la ceinture ou demandons de l'aide en faisant confiance à ce que nous sommes et avons toujours été, un peuple débrouillard. Cessons de penser que nous sommes des colonisés, incapables et surtout dépendants d'un gouvernement centralisateur qui nous étouffe, et qui ne demande pas mieux de nous affaiblir. Je souhaite à Terre-Neuve, à travers ma boule de cristal fêlée, de devenir un exemple de prise en main politique. Tout ça se passera sûrement par le chemin difficile, mais nous pourrons au moins tirer des conclusions sur notre situation future, ou peut-être sur ce que nous avons manqué dans le passé. Mais il faut être prudent; à trop souvent regarder en arrière, on se cogne la gueule sur les lampadaires...
mardi 9 octobre 2007
Monolithe-matin
Mon média blogue peut sembler bien sobre comparé à la masse extraordinaire d'informations qui se déverse sur le web à chaque jour; seule la teneur du propos mérite qu'on s'y attarde.
Le spectaculaire, le tape-à-l'oeil, les infos subventionnés et tout le «circo mediatico» ne nous obligent à rien, sauf que de croire que tout ce ramassis de merde soit réellement la vérité...
Je l'ai déjà dit, je ne crois pas à la sacro-sainte rigueur journalistique, pas plus que je ne crois aux fait divers. Par contre, je crois en la capacité des gens à se forger une opinion, du simple fait qu'ils soient observateurs extérieurs, pas aussi dupes que l'on puisse penser. L'intelligence et la logique naissent de la nécessité d'écouter sa petite voix intérieure, peu importe que les propos soient décousus, étranges ou subversifs. Viendra un jour où la petite voix s'arrêtera d'elle-même, laissant place à une réflexion articulée, ayant obligatoirement emprunté le chemin de la pensée disloquée. Nous sommes nos propres faits divers, nous sommes nos propres actualités. Il n'y a pas de vie banale, il n'y a que de mauvais journaux!
Tout le monde devrait avoir l'opportunité d'écrire un chapitre de sa chienne de vie, ne serait-ce que pour devenir des terroristes de la plume, même si tout ce que l'on réussit à faire sauter ce sont les épaules des lecteurs. Tout le monde devrait pouvoir donner son opinion sur les actualités, sauf les témoins impuissants des incendies de quartier. Personne ne devrait être «utilisé» par quelque média que ce soit, dans le but de monter un reportage de type «human interest» et faire pleurer «nos» grand-mères dans leurs chambres de résidences.
Je suis en parfait accord avec la nécessité de l'écriture...personnelle, le reste ce n'est que vanité, commérages, calomnies et appât du gain. Tout le monde se questionne sur la valeur de ses écrits, tout le monde trouve un moyen de se remettre en question, mais de ne pas être payé pour écrire un texte, c'est la seule vraie liberté de celui qui écrit!
Le spectaculaire, le tape-à-l'oeil, les infos subventionnés et tout le «circo mediatico» ne nous obligent à rien, sauf que de croire que tout ce ramassis de merde soit réellement la vérité...
Je l'ai déjà dit, je ne crois pas à la sacro-sainte rigueur journalistique, pas plus que je ne crois aux fait divers. Par contre, je crois en la capacité des gens à se forger une opinion, du simple fait qu'ils soient observateurs extérieurs, pas aussi dupes que l'on puisse penser. L'intelligence et la logique naissent de la nécessité d'écouter sa petite voix intérieure, peu importe que les propos soient décousus, étranges ou subversifs. Viendra un jour où la petite voix s'arrêtera d'elle-même, laissant place à une réflexion articulée, ayant obligatoirement emprunté le chemin de la pensée disloquée. Nous sommes nos propres faits divers, nous sommes nos propres actualités. Il n'y a pas de vie banale, il n'y a que de mauvais journaux!
Tout le monde devrait avoir l'opportunité d'écrire un chapitre de sa chienne de vie, ne serait-ce que pour devenir des terroristes de la plume, même si tout ce que l'on réussit à faire sauter ce sont les épaules des lecteurs. Tout le monde devrait pouvoir donner son opinion sur les actualités, sauf les témoins impuissants des incendies de quartier. Personne ne devrait être «utilisé» par quelque média que ce soit, dans le but de monter un reportage de type «human interest» et faire pleurer «nos» grand-mères dans leurs chambres de résidences.
Je suis en parfait accord avec la nécessité de l'écriture...personnelle, le reste ce n'est que vanité, commérages, calomnies et appât du gain. Tout le monde se questionne sur la valeur de ses écrits, tout le monde trouve un moyen de se remettre en question, mais de ne pas être payé pour écrire un texte, c'est la seule vraie liberté de celui qui écrit!
lundi 8 octobre 2007
Échos de ma ville
Je vis dans une ville où les commerçants et les vendeurs d'automobiles sont considérés comme des hommes d'affaires et sont rois. Je vis dans une ville où il y a une recrudescence de punks dans les espaces publics et où les autos modifiées font de plus en plus de bruit la nuit. Je vis dans une ville où les policiers disent aux citoyens qu'ils sont dépassés par manque d'effectifs, quand un vandale arrache les fleurs de votre parterre. Je vis dans une ville où le manque d'éducation et l'abdication des parents contribuent à former de la graine de canaille, celle-là même qui donnera raison aux policiers dans leurs moyens de pression.
Le tableau que je dresse est particulièrement alarmiste et négatif, pourtant ce sont tous des faits réels mettant en cause une bonne partie de la population. Ma ville détient le record non enviable du plus grand nombre d'arrestations pour alcool au volant du Québec; déjà vous avez un indice de la détresse morale qui peut y règner! Ma ville a longtemps été comme un vase clos où la consommation d'alcool devenait une pratique courante, pour ne pas dire culturelle, à l'époque où ce genre de comportement était perçu comme un signe de virilité et de santé sociale.
Ma ville vivra à court terme, de sérieux problèmes sociaux reliés à une acceptation inconditionnelle de son statut de bonne vivante, de recevante et de joyeuse fêtarde; le premier janvier de l'an 2000, ce joyeux millénaire a commencé par un meurtre...
Le tableau que je dresse est particulièrement alarmiste et négatif, pourtant ce sont tous des faits réels mettant en cause une bonne partie de la population. Ma ville détient le record non enviable du plus grand nombre d'arrestations pour alcool au volant du Québec; déjà vous avez un indice de la détresse morale qui peut y règner! Ma ville a longtemps été comme un vase clos où la consommation d'alcool devenait une pratique courante, pour ne pas dire culturelle, à l'époque où ce genre de comportement était perçu comme un signe de virilité et de santé sociale.
Ma ville vivra à court terme, de sérieux problèmes sociaux reliés à une acceptation inconditionnelle de son statut de bonne vivante, de recevante et de joyeuse fêtarde; le premier janvier de l'an 2000, ce joyeux millénaire a commencé par un meurtre...
dimanche 7 octobre 2007
La peur donne des ailes
Je soupçonne la vie d'être égale avec tout le monde...Je revendique le droit à la libre pensée, pas comme si quelqu'un ne m'en empêchait, mais plutôt pour que personne jamais ne m'en empêche! Je vis, je respire, je pense, je réfléchis et je tire mes propres conclusions sans pour autant prétendre détenir la vérité; au contraire avoir ses propres opinions c'est chercher la vérité, sa propre vérité.
Croire en la valeur de l'humain au singulier, c'est apprendre à se connaître comme disait Socrate. C'est croire que l'investissement dans la connaissance de soi nous amène à une plus grande tolérance de l'autre, car nous sommes tous animés des mêmes peurs, des mêmes préoccupations. La peur de l'autre nous empêche souvent d'agir, mais quand nous agissons avec ce que nous sommes d'une façon toute authentique, c'est un message de respect de l'humain que nous envoyons à tous les humains.
Les conflits mondiaux me laissent souvent l'impression que le pouvoir de négocier n'appartient à personne, que les guerres existent parce qu'elles ne peuvent être règlées par la négociation, un peu comme si l'étape menant à la négociation était déjà une négation du conflit éventuel. Aucun conflit mondial ne pourra être réglé de façon politique ou diplomatique, seule la prise de conscience personnelle de notre propre valeur peut nous empêcher de nous entretuer. Nous sommes à la fois le poison et l'antidote...
Croire en la valeur de l'humain au singulier, c'est apprendre à se connaître comme disait Socrate. C'est croire que l'investissement dans la connaissance de soi nous amène à une plus grande tolérance de l'autre, car nous sommes tous animés des mêmes peurs, des mêmes préoccupations. La peur de l'autre nous empêche souvent d'agir, mais quand nous agissons avec ce que nous sommes d'une façon toute authentique, c'est un message de respect de l'humain que nous envoyons à tous les humains.
Les conflits mondiaux me laissent souvent l'impression que le pouvoir de négocier n'appartient à personne, que les guerres existent parce qu'elles ne peuvent être règlées par la négociation, un peu comme si l'étape menant à la négociation était déjà une négation du conflit éventuel. Aucun conflit mondial ne pourra être réglé de façon politique ou diplomatique, seule la prise de conscience personnelle de notre propre valeur peut nous empêcher de nous entretuer. Nous sommes à la fois le poison et l'antidote...
vendredi 5 octobre 2007
Comme une odeur d'argent...
Un soupçon de dilaudid et la douleur disparaît... Suite à ma petite chirurgie, je ne peux m'empêcher de penser au film de Paul Arcand traitant de la surconsommation des médicaments au Québec. L'industrie pharmaceutique avec ses grands sorciers, ses représentants des ventes en souliers vernis et Lexus, n'a fait que suivre le chemin imposé de la performance et de la cotation en bourse. Qui ne se souvient pas des pharmaciens attirant les médecins avec des rabais sur le prix de location des locaux leur servant de cliniques? Et que dire des voyages dans le sud pour ces mêmes pharmaciens ou médecins, toutes dépenses payées par les grands sorciers eux-mêmes! Et maintenant la question qui tue:«Y a-t-il un complot?»
Sommes-nous les victimes d'un complot ou l'hallucination collective que nous impose notre consommation de médicaments fait en sorte que nous n'y voyons plus rien? Évidemment, derrière la consommation de médicaments, il y a un atroce mal de vivre, une douleur extrême, une affliction intense, pour utiliser une formule à la mode, qui nous pousse à dire:«Docteur, donnez-moi des pilules». Peut-on vraiment blâmer celui qui dans son serment d'Hippocrate, a pris l'engagement solennel d'aider ses patients, de les soulager au meilleur des ses connaissances et les amener lentement sur le chemin de la guérison, ne serait-ce que par l'effet placebo? Non, nous avons créé un système ou la prise en charge de l'individu par «ce» système, le déresponsabilise à fond, et le dépossède de sa capacité à se soigner lui-même.
Je pourrais presque dire que le dilaudid m'a amené un soupçon d'extra-lucidité me permettant de voir plus clair dans l'arnaque de la santé. Ne jamais oublier qu'au-delà de la prescription, il ya la facture qui suit et que le pourboire est déjà compris...
Sommes-nous les victimes d'un complot ou l'hallucination collective que nous impose notre consommation de médicaments fait en sorte que nous n'y voyons plus rien? Évidemment, derrière la consommation de médicaments, il y a un atroce mal de vivre, une douleur extrême, une affliction intense, pour utiliser une formule à la mode, qui nous pousse à dire:«Docteur, donnez-moi des pilules». Peut-on vraiment blâmer celui qui dans son serment d'Hippocrate, a pris l'engagement solennel d'aider ses patients, de les soulager au meilleur des ses connaissances et les amener lentement sur le chemin de la guérison, ne serait-ce que par l'effet placebo? Non, nous avons créé un système ou la prise en charge de l'individu par «ce» système, le déresponsabilise à fond, et le dépossède de sa capacité à se soigner lui-même.
Je pourrais presque dire que le dilaudid m'a amené un soupçon d'extra-lucidité me permettant de voir plus clair dans l'arnaque de la santé. Ne jamais oublier qu'au-delà de la prescription, il ya la facture qui suit et que le pourboire est déjà compris...
mardi 2 octobre 2007
Comme une odeur d'éther...
«Dans une salle d'attente d'hôpital, des membres des triades chinoises achètent une statue de Bruce Lee et demandent au contrebandier s'il veut être payé en yens ou en dollars canadiens. Un médecin amérindien me demande pourquoi je suis là et pose une pancarte sur la table disant «Dr Desmeules et cie». On me donne un appareil-photo ou je peux visionner des diapos sur le thème;«Ce que les gens font de leurs vies».
Malgré ce rêve plutôt éclaté, je retrouve une partie de ma réalité sauf pour ce qui est des triades. Ce n'est pas le premier rêve aussi révélateur de mon stress nocturne, il y en a un autre où je me réveille et un homme se tient à côté de moi, un revolver sur ma tempe. Il me demande de ne pas bouger, sinon in tirera, Je bouge, il tire...J'entends le sifflement de la balle dans mon oreille pendant dix secondes au réveil!Plutôt brutal comme réveil!
Je dois me rendre en chirurgie jeudi et espérons qu'il n'y aura pas de triades dans la salle d'attente! Ma chirurgienne n'est pas chinoise, je crois.
Malgré ce rêve plutôt éclaté, je retrouve une partie de ma réalité sauf pour ce qui est des triades. Ce n'est pas le premier rêve aussi révélateur de mon stress nocturne, il y en a un autre où je me réveille et un homme se tient à côté de moi, un revolver sur ma tempe. Il me demande de ne pas bouger, sinon in tirera, Je bouge, il tire...J'entends le sifflement de la balle dans mon oreille pendant dix secondes au réveil!Plutôt brutal comme réveil!
Je dois me rendre en chirurgie jeudi et espérons qu'il n'y aura pas de triades dans la salle d'attente! Ma chirurgienne n'est pas chinoise, je crois.
jeudi 27 septembre 2007
Point final
Les policiers de la SQ ont abattu un forcené hier à Sagard. Je me demande bien si la policière avec une veste anti-balle qui attendait la monnaie sur cinq dollars était là?
Les individus barricadés dans les maisons suscitent beaucoup d'inquiétude et d'interrogation; sommes-nous en face d'un nouveau mode de suicide?
Les individus barricadés dans les maisons suscitent beaucoup d'inquiétude et d'interrogation; sommes-nous en face d'un nouveau mode de suicide?
mardi 25 septembre 2007
Accommodances non raisonnées
Devenir le héros de sa propre vie suppose que le quotidien nous amène toujours à un dépassement, sans pour autant négliger notre condition de mortel...
Le refus de la rectitude politique est un geste de bon sens, de contestation de l'ordre établi; un peu comme les juifs se servent de l'antisémitisme comme d'une arme offensive.
Les audiences de la commission Bouchard-Taylor délaissent un peu la religion pour toucher un peu plus à la xénophobie et au racisme.
La vraie nature cachée des québécois serait-elle en train de ressortir?
Le refus de la rectitude politique est un geste de bon sens, de contestation de l'ordre établi; un peu comme les juifs se servent de l'antisémitisme comme d'une arme offensive.
Les audiences de la commission Bouchard-Taylor délaissent un peu la religion pour toucher un peu plus à la xénophobie et au racisme.
La vraie nature cachée des québécois serait-elle en train de ressortir?
jeudi 20 septembre 2007
Résonnances accommodantes
En allant conduire quelqu'un de ma famille à Mirabel il y a de ça quelques années, j'ai été frappé par le texte d'un panneau routier sur le bord de l'autoroute. On pouvait y lire:"Notre signalisation routière est métrique." Je me suis tout de suite dit qu'il était important pour tous les visiteurs, les touristes et les hommes d'affaires de connaître cette information afin de bien imterpréter le code de la route du Québec. En fait, les autoroutes pourraient devenir des sentiers d'éducation populaire pour tous les nouveaux arrivants voulant s'enrichir de plusieurs pans de notre culture. J'imagine très bien les différents panneaux routiers: "Au Québec, les droits des hommes et des femmes sont égaux.""Nos institutions sociales sont laiques.""L'intégration des immigrants est favorisée par la connaissance de la culture du pays hôte."
Un chef d'orchestre bâtit sa renommée sur sa capacité à nuancer les interprétations des grands classiques; il se doit de demander souvent aux seconds violons de jouer en sourdine afin que la mélodie et l'harmonie soient sauvegardées. En ce sens, la commission Bouchard-Taylor n'est une solution à rien, elle est plutôt le symptôme du début d'une discordance que seul un grand chef pourra essayer d'enrayer...(dommage, les meilleurs accordeurs de piano sont aveugles)
La route est longue, mais elle pourrait bien devenir notre meilleur atout si nous y affichons sans gène, notre vécu et nos croyances profondes.
Un chef d'orchestre bâtit sa renommée sur sa capacité à nuancer les interprétations des grands classiques; il se doit de demander souvent aux seconds violons de jouer en sourdine afin que la mélodie et l'harmonie soient sauvegardées. En ce sens, la commission Bouchard-Taylor n'est une solution à rien, elle est plutôt le symptôme du début d'une discordance que seul un grand chef pourra essayer d'enrayer...(dommage, les meilleurs accordeurs de piano sont aveugles)
La route est longue, mais elle pourrait bien devenir notre meilleur atout si nous y affichons sans gène, notre vécu et nos croyances profondes.
mercredi 19 septembre 2007
Rapport d'évènement
Ce matin, j'ai vu une policière acheter deux muffins au petit café du coin. Jusque là, rien de bien inhabituel, sauf le fait qu'elle portait une veste anti-balle à 7h00 am.
Peut-être je suis en train de vieillir et que mon insécurité personnelle grandit avec l'âge; peut-être l'insécurité des policiers dans l'exercice de leurs fonctions me fera-t-elle vieillir avant le temps?
À la une: «Une policère en devoir est abattue au moment où elle attendait la monnaie de cinq dollars...»
Peut-être je suis en train de vieillir et que mon insécurité personnelle grandit avec l'âge; peut-être l'insécurité des policiers dans l'exercice de leurs fonctions me fera-t-elle vieillir avant le temps?
À la une: «Une policère en devoir est abattue au moment où elle attendait la monnaie de cinq dollars...»
lundi 13 août 2007
Homo erectus debilitis
Mais qu'est-ce qu'on a fait pour mériter que les «rappers» noirs traitent les femmes comme des objets sexuels de la pire espèce dans leurs clips? Sans parler du merveilleux monde de la pornographie où le mythe de la jeune blanche qui ne peut avoir de satisfaction qu'avec un immense organe de couleur, a la couenne plutôt dure! Sommes-nous en train de reculer sur la légitime bataille de l'égalité des sexes, où assistons-nous plutòt à une remontée d'une misogynie latente véhiculant avec elle d'innombrables énormités phalliques? Sommes-nous assez sexuels pour oublier que la sexualité puisse donner lieu à des préjugés raciaux ou sommes-nous racistes jusque dans les sexe?
Je désapprouve fortement les clips des «rappers» noirs qui traitent les femmes comme des objets sexuels, au simple risque de me répéter...
Je désapprouve fortement les clips des «rappers» noirs qui traitent les femmes comme des objets sexuels, au simple risque de me répéter...
vendredi 3 août 2007
Tout,sauf un boomer!
Je suis tout sauf un boomer... Je n'ai pas de fonds de retraite, pas de chalet dans le nord, pas de REER, pas de syndicat avec une convention collective de couilles en or, pas de quoi que ce soit pour m'identifier au groupe responsable de tous les malheurs des générations montantes si désemparées et orphelines! Je me sens toutefois très concerné par le désarroi de ces générations , appelons-les x et y ou z...
On dirait que le mot débrouillardise n'existe pas dans leur langage, ou a disparu pour faire place au mot pessimisme, celui qui donne un genre plus mystérieux et ténébreux. Ce mot qu'on a pas besoin de défendre car une fois rendu à cette étape, le point de non retour est une solution facile!
Pourtant, jamais n'avons-nous été en face d'un bassin d'entrepreneurs potentiels aussi grand. Je ne suis ni devin, ni moralisateur, mais en trente ans de travail je n'ai jamais été syndiqué et je continue de croire que ces foutus gouvernements parallèles auraient bien besoin de se renouveller un peu...L'avenir des générations montantes est dans l'entrepreneurship et ça, nous n'avons pas besoin de leur lèguer, beaucoup d'entre eux l'ont déjà très bien compris. Mais qui suis-je pour donner un conseil aux plus jeunes?
Je ne suis qu'un simple observateur, père de deux fils dont l'écart d'âge est de 22 ans, ce qui me pousse à réfléchir très fort sur les phénomènes de type «babyboom», car on veut toujours le meilleur pour ses enfants n'est-ce pas? Je souhaite que mon fils de trois mois de la génération xyx123 au carré, devienne un grand mathématicien qui percera, au moins sur papier, le secret du renversement de la détérioration infligée à la terre depuis toutes ces années. Sans pouvoir espérer seulement un retraite paisible, peut-être pourra-t-il avoir une petite vie heureuse...
On dirait que le mot débrouillardise n'existe pas dans leur langage, ou a disparu pour faire place au mot pessimisme, celui qui donne un genre plus mystérieux et ténébreux. Ce mot qu'on a pas besoin de défendre car une fois rendu à cette étape, le point de non retour est une solution facile!
Pourtant, jamais n'avons-nous été en face d'un bassin d'entrepreneurs potentiels aussi grand. Je ne suis ni devin, ni moralisateur, mais en trente ans de travail je n'ai jamais été syndiqué et je continue de croire que ces foutus gouvernements parallèles auraient bien besoin de se renouveller un peu...L'avenir des générations montantes est dans l'entrepreneurship et ça, nous n'avons pas besoin de leur lèguer, beaucoup d'entre eux l'ont déjà très bien compris. Mais qui suis-je pour donner un conseil aux plus jeunes?
Je ne suis qu'un simple observateur, père de deux fils dont l'écart d'âge est de 22 ans, ce qui me pousse à réfléchir très fort sur les phénomènes de type «babyboom», car on veut toujours le meilleur pour ses enfants n'est-ce pas? Je souhaite que mon fils de trois mois de la génération xyx123 au carré, devienne un grand mathématicien qui percera, au moins sur papier, le secret du renversement de la détérioration infligée à la terre depuis toutes ces années. Sans pouvoir espérer seulement un retraite paisible, peut-être pourra-t-il avoir une petite vie heureuse...
mercredi 11 juillet 2007
Je blogue donc je suis
Toute ma vie j'ai eu le désir d'écrire. Écrire pour parler d'un quotidien qui quelquefois s'engrisaille dans la routine ou d'un bonheur qu'il faut partager à tout prix. Bien sûr il m'aurait été possible de faire journalisme et après quelques années en région à couvrir les chiens écrasés, préparer des topos avec des belles phrases policières préfabriquées pour le journal de 17h00. Mais je ne crois pas que ce métier me ressemble. Je suis plutôt du genre à me questionner, à fouiller, à peser le pour et le contre, sans pour autant me laisser emporter par la sacro-sainte rigueur journalistique...En fait, je ne crois pas à la rigueur journalistique, pas plus que je ne crois aux faits divers!
Le blogue, en revanche, me donne toute la latitude dont j'ai besoin pour me libérer de mon mal au quotidien. Il me permet une spontanéité que je n'aurais jamais soupçonné avant d'en être rendu là. Je pense que tout le monde decrait être lu, n'en déplaise à cet éditeur qui joue au boomerang littéraire avec mes textes. Je continue de croire que l'exercice de se dire avec le plus de vérité possible, vaut la peine d'être lu, même si c'est pour être critiqué. Je pense que de permettre à des gens de lire des textes qui ne sont pas vendus, est un cadeau de choix. Je persiste à penser que le fait qu'aucun critique ne vous conduise vers mes textes, est le seul gage d'un jugement non tronqué et d'une volonté réelle de m'exprimer sans censure ni attente...
J'écris au quotidien pour me nourrir de mon mal, et du même coup m'en débarrasser.
Le blogue, en revanche, me donne toute la latitude dont j'ai besoin pour me libérer de mon mal au quotidien. Il me permet une spontanéité que je n'aurais jamais soupçonné avant d'en être rendu là. Je pense que tout le monde decrait être lu, n'en déplaise à cet éditeur qui joue au boomerang littéraire avec mes textes. Je continue de croire que l'exercice de se dire avec le plus de vérité possible, vaut la peine d'être lu, même si c'est pour être critiqué. Je pense que de permettre à des gens de lire des textes qui ne sont pas vendus, est un cadeau de choix. Je persiste à penser que le fait qu'aucun critique ne vous conduise vers mes textes, est le seul gage d'un jugement non tronqué et d'une volonté réelle de m'exprimer sans censure ni attente...
J'écris au quotidien pour me nourrir de mon mal, et du même coup m'en débarrasser.
mardi 10 juillet 2007
Tempus fugit
Dans un univers constamment bousculé par le temps, le seul fait de penser à prendre son temps nous semble du temps perdu; les professionnels doivent planifier du temps libre et le bloquer à l'agenda tellement ils sot occupés. Mais n'est-ce pas tout le paradoxal de la chose?
Le temps est la seule chose que nous possédons réellement et nous le laissons nous posséder...
Nous venons au monde avec un banque d'années en réserve et c'est là la seule richesse que nous possédons vraiment. Qu'allons-nous faire de tout ce temps? En fait, il y a beaucoup d'applications possible. Nous pouvons le prendre, le vendre, le tuer, le perdre, mais nous ne pouvons pas le mettre de côté dans le but de l'utiliser...plus tard! Là-dessus, je n'ai absolument aucun conseil à vous donner!
Désolé, je n'ai malheureusement pas le temps de vous parler plus longtemps, mais je prendrai le temps d'écrire un autre petit texte demain, car demain est un autre jour.
Le temps est la seule chose que nous possédons réellement et nous le laissons nous posséder...
Nous venons au monde avec un banque d'années en réserve et c'est là la seule richesse que nous possédons vraiment. Qu'allons-nous faire de tout ce temps? En fait, il y a beaucoup d'applications possible. Nous pouvons le prendre, le vendre, le tuer, le perdre, mais nous ne pouvons pas le mettre de côté dans le but de l'utiliser...plus tard! Là-dessus, je n'ai absolument aucun conseil à vous donner!
Désolé, je n'ai malheureusement pas le temps de vous parler plus longtemps, mais je prendrai le temps d'écrire un autre petit texte demain, car demain est un autre jour.
lundi 9 juillet 2007
La force du monolithe esseulé
Après la mort de mes parents, j'ai compris la douleur de mes amis ayant déjà perdu des proches. Dans mon deuil, j'ai eu accès à cet océan de peine dans lequel toutes les souffrances s'entremêlent dans un magma de tristesse universelle. J'avais enfin accès à la peine des autres à travers la mienne; il est clair que c'était difficile avant, même à travers une empathie réelle. Nous devons permettre à nos peines de devenir sagesse...
Quand je repense à ces instants difficiles, je revois une scène du film de Kubrick «2001, l'odyssée de l'espace» où un monolithe style carbo-graphyte est planté sur une des lunes de Jupiter. Ce monolithe ne deviendra rien de moins qu'un deuxième soleil pour la terre... Je me suis toujours senti inspiré par l'aspect et la présence de ce monolithe, par son immuabilité, sa force tranquille et sa capacité à se changer lui-même. Solide et libre comme un monolithe...
Quand je repense à ces instants difficiles, je revois une scène du film de Kubrick «2001, l'odyssée de l'espace» où un monolithe style carbo-graphyte est planté sur une des lunes de Jupiter. Ce monolithe ne deviendra rien de moins qu'un deuxième soleil pour la terre... Je me suis toujours senti inspiré par l'aspect et la présence de ce monolithe, par son immuabilité, sa force tranquille et sa capacité à se changer lui-même. Solide et libre comme un monolithe...
mercredi 4 juillet 2007
Everest; la montagne intérieure
George Mallory, dans une lettre envoyée à sa femme Ruth , disait souffrir d'une engelure relativement sévère à un de ses doigts, mais lui avait spécifié que l'enjeu valait bien la perte d'un doigt...
Récemment, un montagnard qui a rebroussé chemin sur l'Everest déclarait à la presse canadienne qu'il n'y avait pas une montagne au monde qui valait un doigt...
Heureusement, la montagne elle, ne fait pas de doigt d'honneur!
Le fils de Mallory, George II, qui lui a atteint le sommet de l'Everest plusieurs années après la tentative «supposément» infructueuse de son père, a déclaré qu'il aurait préféré avoir un père plutôt qu'une légende...
Il est toutefois facile de juger des propos de montagnard, quand les déclarations publiques perdent un peu de leur substance ésotérique. La montagne c'est d'abord et avant tout une quête personnelle avant de devenir un exploit médiatique. Le même montagnard qui a dit qu'aucune montagne ne valait un doigt, prenait en jugement les humbles paroles de Mallory, qui était pour l'époque animé d'un feu sacré hors du commun. Il renchérit en disant: «Il en mourrait un par jour...» Dans toutes les expéditions du monde, il y a une clause sur le contrat qui parle de la possibilité d'y laisser sa peau; c'est aussi valable lors de l'achat d'une bière au dépanneur!
Les asprirations de vie des alpinistes sont bien réelles; jamais je n'ai rencontré quelqu'un qui serait prêt à mettre autant d'effort pour se suicider. Pourtant, pendant longtemps les grimpeurs ont été considérés comme des fous suicidaires, tirant leur motivation d'égos démesurément narcissiques.
Aujourd'hui, la montagne est devenue une industrie, tout comme la musique et le cinéma, comme les voyages et le tourisme. On vous vend des forfaits tout inclus. piolets en main, photo avec les enfants et la femme du guide népalais. On vous fait choisir la couleur du rideau qui pourrait très bien aller avec l'urne funéraire; il ne faut rien négliger, le danger est présent partout, surtout pour le néophyte en manque de sensations fortes, dont le compte en banque est passablement bien garni. Les alpinistes de haut niveau vivent d'un «sponsoring» à l'extrême qui gruge petit à petit le feu sacré, au profit d'un carnet de courses leur permettant de s'auto-proclamer dans le marché lucratif des gourous.
Je continue de penser que tout ce qui touche la haute montagne, touche à quelque chose de sacré, ne serait-ce que par la quête elle-même, faisant fi de l'exploit...La montagne ne présente pas de défi; elle est le défi! Seule l'expérience et un« esprit qui sert à penser» sont nécessaires pour aller y faire un tour. Le reste, c'est du matelotage et de la manipulation de quincaillerie que tout le monde peut apprendre, même dans le plus mauvais des livres.
L'important ce n'est pas d'être un bon grimpeur, mais un vieux grimpeur...
Récemment, un montagnard qui a rebroussé chemin sur l'Everest déclarait à la presse canadienne qu'il n'y avait pas une montagne au monde qui valait un doigt...
Heureusement, la montagne elle, ne fait pas de doigt d'honneur!
Le fils de Mallory, George II, qui lui a atteint le sommet de l'Everest plusieurs années après la tentative «supposément» infructueuse de son père, a déclaré qu'il aurait préféré avoir un père plutôt qu'une légende...
Il est toutefois facile de juger des propos de montagnard, quand les déclarations publiques perdent un peu de leur substance ésotérique. La montagne c'est d'abord et avant tout une quête personnelle avant de devenir un exploit médiatique. Le même montagnard qui a dit qu'aucune montagne ne valait un doigt, prenait en jugement les humbles paroles de Mallory, qui était pour l'époque animé d'un feu sacré hors du commun. Il renchérit en disant: «Il en mourrait un par jour...» Dans toutes les expéditions du monde, il y a une clause sur le contrat qui parle de la possibilité d'y laisser sa peau; c'est aussi valable lors de l'achat d'une bière au dépanneur!
Les asprirations de vie des alpinistes sont bien réelles; jamais je n'ai rencontré quelqu'un qui serait prêt à mettre autant d'effort pour se suicider. Pourtant, pendant longtemps les grimpeurs ont été considérés comme des fous suicidaires, tirant leur motivation d'égos démesurément narcissiques.
Aujourd'hui, la montagne est devenue une industrie, tout comme la musique et le cinéma, comme les voyages et le tourisme. On vous vend des forfaits tout inclus. piolets en main, photo avec les enfants et la femme du guide népalais. On vous fait choisir la couleur du rideau qui pourrait très bien aller avec l'urne funéraire; il ne faut rien négliger, le danger est présent partout, surtout pour le néophyte en manque de sensations fortes, dont le compte en banque est passablement bien garni. Les alpinistes de haut niveau vivent d'un «sponsoring» à l'extrême qui gruge petit à petit le feu sacré, au profit d'un carnet de courses leur permettant de s'auto-proclamer dans le marché lucratif des gourous.
Je continue de penser que tout ce qui touche la haute montagne, touche à quelque chose de sacré, ne serait-ce que par la quête elle-même, faisant fi de l'exploit...La montagne ne présente pas de défi; elle est le défi! Seule l'expérience et un« esprit qui sert à penser» sont nécessaires pour aller y faire un tour. Le reste, c'est du matelotage et de la manipulation de quincaillerie que tout le monde peut apprendre, même dans le plus mauvais des livres.
L'important ce n'est pas d'être un bon grimpeur, mais un vieux grimpeur...
Un souper avec Mallory
Pendant que des hommes d'affaires en manque d'exposure se font mettre la boule à zéro pour une soi-disante bonne cause, un éditeur, qui avait l'habitude de déterrer les cadavres à l'époque, me renvoie aux douches avec mes textes... Voilà mon extrait de dérivé de simili quotidien culturel dans une région du Québec dont je tairai le nom, sans trop de conviction.
Je vis de deux passions; la montagne et l'écriture. Je travaille sur un projet qui devrait m'amener au camp de base de l'Everest en mai 2010. De là, je pourrai me laisser imprègner de l'ambiance entourant les diverses expéditions, surtout celles de George Mallory disparu en 1924, dont le corps a été retrouvé en 1999.
Suite à l'annonce de la découverte du corps de Mallory et à la lecture de sa biographie, j'ai ressenti une curiosité de montagnard, jumelée à mon feu sacré. J'aimerais écrire un bouquin comparant les méthodes d'alpinisme des pionniers avec celles des gourous autoproclamés d'aujourd'hui. Je voudrais ouvrir un fenêtre permettant de resituer les disciplines alpines comme un mode de vie et de pensée, et non comme un «sport extrême». De toute façon, le sport extrême en montagne n'existe pas; il y a le danger objectif et le danger subjectif, point à la ligne.
L'expérience est le seul acquis du montagnard, sa respiration est sa seule motivation et la mort fait partie de la vie en montagne, comme elle fait partie de la rue quand nous la traversons. Il n'y a pas d'accumulation de testostérone en haute montagne, on y gagne que de l'humilité, ce qui ferait beaucoup de bien à bien des gens que je connais...Mais continuons dans l'humilité! Ce projet représente environ $50,000 canadiens. Si vous avez envie de participer de près ou de loin, laissez-moi un message avec vos coordonnées, nous partagerons les droits de publication, ainsi que tous les autres profits potentiels.
Un souper avec Mallory, c'est le rêve de toute une vie et croyez-moi, ça n'a rien à voir avec un sport extrême...
Je vis de deux passions; la montagne et l'écriture. Je travaille sur un projet qui devrait m'amener au camp de base de l'Everest en mai 2010. De là, je pourrai me laisser imprègner de l'ambiance entourant les diverses expéditions, surtout celles de George Mallory disparu en 1924, dont le corps a été retrouvé en 1999.
Suite à l'annonce de la découverte du corps de Mallory et à la lecture de sa biographie, j'ai ressenti une curiosité de montagnard, jumelée à mon feu sacré. J'aimerais écrire un bouquin comparant les méthodes d'alpinisme des pionniers avec celles des gourous autoproclamés d'aujourd'hui. Je voudrais ouvrir un fenêtre permettant de resituer les disciplines alpines comme un mode de vie et de pensée, et non comme un «sport extrême». De toute façon, le sport extrême en montagne n'existe pas; il y a le danger objectif et le danger subjectif, point à la ligne.
L'expérience est le seul acquis du montagnard, sa respiration est sa seule motivation et la mort fait partie de la vie en montagne, comme elle fait partie de la rue quand nous la traversons. Il n'y a pas d'accumulation de testostérone en haute montagne, on y gagne que de l'humilité, ce qui ferait beaucoup de bien à bien des gens que je connais...Mais continuons dans l'humilité! Ce projet représente environ $50,000 canadiens. Si vous avez envie de participer de près ou de loin, laissez-moi un message avec vos coordonnées, nous partagerons les droits de publication, ainsi que tous les autres profits potentiels.
Un souper avec Mallory, c'est le rêve de toute une vie et croyez-moi, ça n'a rien à voir avec un sport extrême...
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