mardi 23 octobre 2007

Le contenant sans le contenu

L'affaire Pickton, le dossier Norbourg. le scandale des commandites et le conflit en Afghanistan, sont quelques-uns des feuilletons médiatiques qui ont alimenté et alimentent encore tous les départements de nouvelles.
Mais au-delà de la nouvelle, il y a la rentabilité pour le diffuseur, pour qui les chefs de pupitre sont des gestionnaires de la nouvelle et de l'image. Les réseaux d'information continue avaient d'aillleurs flairé la bonne affaire en diffusant «at large» nouvelles, reportages et pubs, orientés selon le contenu et selon l'auditoire auquel il s'adresse. Mais même en parlant de la rentabilité jusqu'à l'écoeurement, une des facettes qu'il ne faut pas négliger, c'est l'accoutumance; l'espèce de «high» que crée une nouvelle inattendue, sensationnelle. Ensuite viennent les chroniqueurs, les débateurs, les éditorialistes et tous les autres pique-assiette et travailleurs satellites, qui profitent de la nouvelle pour «surfer» le plus loin et surtout le plus longtemps possible, car une nouvelle qui dure est rentable pour tout le monde.
Durant ma courte convalescence, je n'ai pas échappé au flot d'information continuel, mais entendre parler du discours du trône pendant huit heures devient aussi lassant que de connaître la marque de soutien-gorge d'une des filles du «loft». Je préfère les entrevues d'experts aux rapports d'imcendie des vieux quartiers de Trois-Rivières. Chaque chaîne de télé à une station en région qui joue le rôle de rapporteur de nouvelles, mais le phénomène de satellisation crée un effet boomerang, empêchant une certaine ouverture sur le monde. Ce n'est pas parce qu'on diffuse au national ce qui se passe près de chez-vous ,que c'est plus important

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