Je vis dans une ville où les commerçants et les vendeurs d'automobiles sont considérés comme des hommes d'affaires et sont rois. Je vis dans une ville où il y a une recrudescence de punks dans les espaces publics et où les autos modifiées font de plus en plus de bruit la nuit. Je vis dans une ville où les policiers disent aux citoyens qu'ils sont dépassés par manque d'effectifs, quand un vandale arrache les fleurs de votre parterre. Je vis dans une ville où le manque d'éducation et l'abdication des parents contribuent à former de la graine de canaille, celle-là même qui donnera raison aux policiers dans leurs moyens de pression.
Le tableau que je dresse est particulièrement alarmiste et négatif, pourtant ce sont tous des faits réels mettant en cause une bonne partie de la population. Ma ville détient le record non enviable du plus grand nombre d'arrestations pour alcool au volant du Québec; déjà vous avez un indice de la détresse morale qui peut y règner! Ma ville a longtemps été comme un vase clos où la consommation d'alcool devenait une pratique courante, pour ne pas dire culturelle, à l'époque où ce genre de comportement était perçu comme un signe de virilité et de santé sociale.
Ma ville vivra à court terme, de sérieux problèmes sociaux reliés à une acceptation inconditionnelle de son statut de bonne vivante, de recevante et de joyeuse fêtarde; le premier janvier de l'an 2000, ce joyeux millénaire a commencé par un meurtre...
lundi 8 octobre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire