En revenant d'un stage d'escalade au début des années 80, nous avons passé une nuit à Trois-Rivières chez une copine d'un de mes compagnons de cordée. Cette fille était tellement désagréable que le souvenir que j'en ai est encore teinté d'amertume. Pendant toute la soirée elle n'a cessé de me ridiculiser, de rire de mes propos, comme si j'étais le dernier des attardés. C'était une soirée mémorablement inhospitalìère, comme un lent trébuchement vers l'enfer... Chère demoiselle, je crois bien que c'est de là que vous me lisez aujourd'hui!
En contrepartie, le stage a été un des plus merveilleux moments de ma vie. Un climat de franche camaraderie, du soleil plein la tête, une roche propre et solide et mon brevet d'enseignement en escalade de rocher à la fin du stage. J'étais tellement à l'aise avec la roche à ce moment-là, que j'ai vraiment senti l'importance de la verticalité dans ma vie, comme une philosophie inhérente à ma personnalité. La montagne donne sa force à l'homme, l'amour de la montagne donne un sens à sa vie...
mercredi 24 octobre 2007
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