Au début des années 80, un humoriste avait déclaré à la blague, que Pierre Bourque serait le prochain maire de Montréal. Tout le monde connaissait Bourque pour son implication à l'insectarium qui allait devenir plus tard le biodôme, mais personne ne soupçonnait à l'époque, que la boule de cristal fêlée de Serge Grenier disait vrai. Bourque a été en place pendant plusieurs années, et beaucoup de citoyens peuvent aujourd'hui témoigner de son règne!
Terre-Neuve sera peut-être la première province à se retirer de la confédération canadienne. D'entrée de jeu, cette affirmation peut paraître ironique, car elle a été la dernière à la joindre et le Québec a dû lui céder le Labrador pour que l'opération se fasse. Mais la fougue nationaliste de Dany Williams me force à penser que de deux situations difficiles pour la province, il pourrait choisir la «moins pire». Certes, il lui a été difficile de récupérer une partie des redevances sur l'exploitation du pétrole dans l'atlantique, mais le bilan financier actuel de la province laisse entrevoir des possibilités beaucoup plus grandes, surtout si la pointe de tarte prend du poids.
Au niveau de l'autonomie d'une province, il n'y a rien de nouveau là-dedans; le Québec, l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique sont très capables de tirer leurs épingles du jeu sans le Canada. Terre-Neuve a une population moins importante que les autres provinces et dans ce sens ses besoins sont moins grands, mais les revenus du pétrole , à eux seuls , suffisent pour en faire un «pays»riche.
À la place de Dany Williams, je mènerais une lutte sans merci à un gouvernement réducteur, pour qu'enfin une population puisse s'épanouir dans la dignité et le respect. Plutôt que de mener des débats stériles sur le droit à l'autodétermination et sur la constitutionnalité d'une loi référendaire, plutôt que de tergiverser sur la majorité à atteindre en cas de référendum, parlons plutôt le seul langage que les hommes politiques comprennent, celui de l'argent. Une certain Parizeau a essayé de nous le faire comprendre, mais le discrédit a été fort et la pelure de banane inévitable! «Money talks» disait-il, un message pouvant servir aux jeunes en manque d'idéologie et aussi pour les idéalistes sur le chemin de la refonte constitutionnelle.
Le peuple québécois devrait être indépendant depuis plusieurs années déjà. La recette est simple; voyons combien ça coûte et si la facture est trop élevée, serrons-nous la ceinture ou demandons de l'aide en faisant confiance à ce que nous sommes et avons toujours été, un peuple débrouillard. Cessons de penser que nous sommes des colonisés, incapables et surtout dépendants d'un gouvernement centralisateur qui nous étouffe, et qui ne demande pas mieux de nous affaiblir. Je souhaite à Terre-Neuve, à travers ma boule de cristal fêlée, de devenir un exemple de prise en main politique. Tout ça se passera sûrement par le chemin difficile, mais nous pourrons au moins tirer des conclusions sur notre situation future, ou peut-être sur ce que nous avons manqué dans le passé. Mais il faut être prudent; à trop souvent regarder en arrière, on se cogne la gueule sur les lampadaires...
Terre-Neuve sera peut-être la première province à se retirer de la confédération canadienne. D'entrée de jeu, cette affirmation peut paraître ironique, car elle a été la dernière à la joindre et le Québec a dû lui céder le Labrador pour que l'opération se fasse. Mais la fougue nationaliste de Dany Williams me force à penser que de deux situations difficiles pour la province, il pourrait choisir la «moins pire». Certes, il lui a été difficile de récupérer une partie des redevances sur l'exploitation du pétrole dans l'atlantique, mais le bilan financier actuel de la province laisse entrevoir des possibilités beaucoup plus grandes, surtout si la pointe de tarte prend du poids.
Au niveau de l'autonomie d'une province, il n'y a rien de nouveau là-dedans; le Québec, l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique sont très capables de tirer leurs épingles du jeu sans le Canada. Terre-Neuve a une population moins importante que les autres provinces et dans ce sens ses besoins sont moins grands, mais les revenus du pétrole , à eux seuls , suffisent pour en faire un «pays»riche.
À la place de Dany Williams, je mènerais une lutte sans merci à un gouvernement réducteur, pour qu'enfin une population puisse s'épanouir dans la dignité et le respect. Plutôt que de mener des débats stériles sur le droit à l'autodétermination et sur la constitutionnalité d'une loi référendaire, plutôt que de tergiverser sur la majorité à atteindre en cas de référendum, parlons plutôt le seul langage que les hommes politiques comprennent, celui de l'argent. Une certain Parizeau a essayé de nous le faire comprendre, mais le discrédit a été fort et la pelure de banane inévitable! «Money talks» disait-il, un message pouvant servir aux jeunes en manque d'idéologie et aussi pour les idéalistes sur le chemin de la refonte constitutionnelle.
Le peuple québécois devrait être indépendant depuis plusieurs années déjà. La recette est simple; voyons combien ça coûte et si la facture est trop élevée, serrons-nous la ceinture ou demandons de l'aide en faisant confiance à ce que nous sommes et avons toujours été, un peuple débrouillard. Cessons de penser que nous sommes des colonisés, incapables et surtout dépendants d'un gouvernement centralisateur qui nous étouffe, et qui ne demande pas mieux de nous affaiblir. Je souhaite à Terre-Neuve, à travers ma boule de cristal fêlée, de devenir un exemple de prise en main politique. Tout ça se passera sûrement par le chemin difficile, mais nous pourrons au moins tirer des conclusions sur notre situation future, ou peut-être sur ce que nous avons manqué dans le passé. Mais il faut être prudent; à trop souvent regarder en arrière, on se cogne la gueule sur les lampadaires...
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