samedi 3 novembre 2007

Ali blabla et les 40 bâtons de TNT

24 octobre 2005 et des éclats de béton...

Trois explosions de voitures piégées sèment la terreur et la désolation sur Bagdad!

Ce lundi-là, Ouassif Al Alloui quitte la maison familiale en prenant soin d'embrasser sa femme et ses enfants, mais oublie sa boîte à lunch. Il se dirige vers l'entrpôt où il travaille comme à tous les matins, en sachant très bien que ce n'est pas un jour comme les autres. À la répartition, on lui attribue le 830, un camion-malaxeur de béton bourré à ras bord d'explosifs, qui le mènera vers son ultime destin. Pendant le trajet sur l'autoroute, Ouassif pense bien à sa famille avec un peu de tristesse, mais pour lui, mourir en «martyr» fera en sorte qu'ils pourront être fiers de lui pour le reste de leur vie. La vie éternelle avec les femmes et le jet-set de l'Islam, ça vaut bien un kamikaze explosé, même si vous êtes ce kamikaze. De toute façon, il n'y a pas d'alternative, car mourir pour la cause, c'est la libération automatique de l'âme.

Cette fiction peut vous paraître tirée par les cheveux? Mais j'avais besoin d'essayer de comprendre quelque chose que je ne peux admettre. Notre rapport à la mort en tant que nord-américains, ne favorise nullement le terrorisme ou l'auto-mutilation, que ce soit pour une guerre sainte ou non. L'endoctrinement lui-même nous fait tellement peur, que nous préférons mourir athées que de vivre mi-croyants. Je crois que chaque individu a le droit de dire non à l'endoctrinement de façon individuelle, peu importe sa religion et les représailles qu'il pourrait subir. Il vaut mieux mourir en refusant le fanatisme, que de tuer des innocents au nom d'une guerre sainte qui libère. Les «dieux» ne commandent pas d'assassinat, en tout cas pas chez les hommes...

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