Comme le disait si bien un certain chroniqueur de l'heure de pointe à Mtl;"Les gens heureux n'ont pas d'histoire". N'avez-vous pas l'impression, qu'il règne un climat frénétique de course folle vers la célébrité instantanée toute poche, où le but est de voir sa face à la tv, peu importe le prix? Il faut être beau, jeune, avoir l'air en santé, bien danser, bien chanter, savoir se vendre et de surcroît n'avoir rien à dire! Warhol avait peut-être raison après tout...
Je me sens toujours vidé et désemparé si j'écoute les conversations du «loft» ou d'«occupation double». Une telle insignifiance et une telle insipidité finissent par faire douter le plus fidèle des téléspectateurs. On oublie souvent que c'est un concours et que comme dans une arène, les armes sont le «bitchage et les larmes live». J'ai l'impression de vivre dans une société voyeure en manque de réelles émotions, où je suis coupable de ne pas vouloir souscrire à ce genre d'émission. (je suis perçu comme un marginal jaloux et pédant, parce que je ne regarde pas ce qui se passe dans le loft!) J'ai déjà parlé du bienfait de se perdre dans la foule et de devenir anonyme dans "Océanostalgie", je comprend mieux pourquoi j'y étais à l'aise maintenant.
Et même si ce n'était qu'un jeu, pourquoi continuer à appeler ça de la réalité?
mercredi 5 décembre 2007
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