Je suis tout sauf un boomer... Je n'ai pas de fonds de retraite, pas de chalet dans le nord, pas de REER, pas de syndicat avec une convention collective de couilles en or, pas de quoi que ce soit pour m'identifier au groupe responsable de tous les malheurs des générations montantes si désemparées et orphelines! Je me sens toutefois très concerné par le désarroi de ces générations , appelons-les x et y ou z...
On dirait que le mot débrouillardise n'existe pas dans leur langage, ou a disparu pour faire place au mot pessimisme, celui qui donne un genre plus mystérieux et ténébreux. Ce mot qu'on a pas besoin de défendre car une fois rendu à cette étape, le point de non retour est une solution facile!
Pourtant, jamais n'avons-nous été en face d'un bassin d'entrepreneurs potentiels aussi grand. Je ne suis ni devin, ni moralisateur, mais en trente ans de travail je n'ai jamais été syndiqué et je continue de croire que ces foutus gouvernements parallèles auraient bien besoin de se renouveller un peu...L'avenir des générations montantes est dans l'entrepreneurship et ça, nous n'avons pas besoin de leur lèguer, beaucoup d'entre eux l'ont déjà très bien compris. Mais qui suis-je pour donner un conseil aux plus jeunes?
Je ne suis qu'un simple observateur, père de deux fils dont l'écart d'âge est de 22 ans, ce qui me pousse à réfléchir très fort sur les phénomènes de type «babyboom», car on veut toujours le meilleur pour ses enfants n'est-ce pas? Je souhaite que mon fils de trois mois de la génération xyx123 au carré, devienne un grand mathématicien qui percera, au moins sur papier, le secret du renversement de la détérioration infligée à la terre depuis toutes ces années. Sans pouvoir espérer seulement un retraite paisible, peut-être pourra-t-il avoir une petite vie heureuse...
vendredi 3 août 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire