Pendant que des hommes d'affaires en manque d'exposure se font mettre la boule à zéro pour une soi-disante bonne cause, un éditeur, qui avait l'habitude de déterrer les cadavres à l'époque, me renvoie aux douches avec mes textes... Voilà mon extrait de dérivé de simili quotidien culturel dans une région du Québec dont je tairai le nom, sans trop de conviction.
Je vis de deux passions; la montagne et l'écriture. Je travaille sur un projet qui devrait m'amener au camp de base de l'Everest en mai 2010. De là, je pourrai me laisser imprègner de l'ambiance entourant les diverses expéditions, surtout celles de George Mallory disparu en 1924, dont le corps a été retrouvé en 1999.
Suite à l'annonce de la découverte du corps de Mallory et à la lecture de sa biographie, j'ai ressenti une curiosité de montagnard, jumelée à mon feu sacré. J'aimerais écrire un bouquin comparant les méthodes d'alpinisme des pionniers avec celles des gourous autoproclamés d'aujourd'hui. Je voudrais ouvrir un fenêtre permettant de resituer les disciplines alpines comme un mode de vie et de pensée, et non comme un «sport extrême». De toute façon, le sport extrême en montagne n'existe pas; il y a le danger objectif et le danger subjectif, point à la ligne.
L'expérience est le seul acquis du montagnard, sa respiration est sa seule motivation et la mort fait partie de la vie en montagne, comme elle fait partie de la rue quand nous la traversons. Il n'y a pas d'accumulation de testostérone en haute montagne, on y gagne que de l'humilité, ce qui ferait beaucoup de bien à bien des gens que je connais...Mais continuons dans l'humilité! Ce projet représente environ $50,000 canadiens. Si vous avez envie de participer de près ou de loin, laissez-moi un message avec vos coordonnées, nous partagerons les droits de publication, ainsi que tous les autres profits potentiels.
Un souper avec Mallory, c'est le rêve de toute une vie et croyez-moi, ça n'a rien à voir avec un sport extrême...
mercredi 4 juillet 2007
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