Un homme revient du travail et entre dans un loft luxueux. Il se verse un "dix-ans-d'âge", s'affale sur le sofa, murmure une commande vocale et se laisse bercer par le "Love theme" de Blade Runner. Il coule malgé lui dans une nostalgie, qui lui a précédemment tiré le tapis sous les pieds...
Quand on regarde la plupart des scénarios futuristes, la vie y semble toujours pleine de nostalgie, accrochée à un temps réel qui n'existe pas.
La semaine dernière j'ai visité Urbanopolis au Musée de la civilisation de Québec et j'ai été submergé par le futur nostalgique, je dirais même annonciateur de nostalgie. On y parle de la disparition d'une partie de la ville de New-York, conséquence du niveau des océans qui sera plus élevé. On peut y voir des villes futuristes bâties comme des termitières, de nouveaux principes d'utilisation de l'énergie et des maquettes d'appartements suspendus.
On y dresse un tableau comparatif entre la fiction et le réel possible. Mais je dois avouer que ce qui impressionne le plus, ce sont les projections de croissance démographique. Le seul fait de penser que Tokyo aujourd'hui, compte plus d'habitants que le Canada donne le vertige.
Elle vient peut-être de là la nostalgie; vivre dans un monde plus qu'individualiste, mais où l'individu manque de place. Un immense spleen social du 22e siècle. Difficile de vivre à deux dans un loft...
Quand on regarde la plupart des scénarios futuristes, la vie y semble toujours pleine de nostalgie, accrochée à un temps réel qui n'existe pas.
La semaine dernière j'ai visité Urbanopolis au Musée de la civilisation de Québec et j'ai été submergé par le futur nostalgique, je dirais même annonciateur de nostalgie. On y parle de la disparition d'une partie de la ville de New-York, conséquence du niveau des océans qui sera plus élevé. On peut y voir des villes futuristes bâties comme des termitières, de nouveaux principes d'utilisation de l'énergie et des maquettes d'appartements suspendus.
On y dresse un tableau comparatif entre la fiction et le réel possible. Mais je dois avouer que ce qui impressionne le plus, ce sont les projections de croissance démographique. Le seul fait de penser que Tokyo aujourd'hui, compte plus d'habitants que le Canada donne le vertige.
Elle vient peut-être de là la nostalgie; vivre dans un monde plus qu'individualiste, mais où l'individu manque de place. Un immense spleen social du 22e siècle. Difficile de vivre à deux dans un loft...