dimanche 9 mars 2008

Pour en finir avec le système de santé

La santé au Québec ne coûte rien. Ce sont les coûts du système de traitement de la maladie et des malades qui sont exorbitants, qu'ils soient cancéreux en phase terminale ou hypocondriaques. Il faudrait injecter plus d'argent, mais la seringue est trop petite, il faudrait couper dans les dépenses, mais le scalpel est rouillé et tout le beau monde bronzé travaillant au système croule sous la tâche, tellement elle est demesurée.

Bien sûr, la prévention est de mise pour éviter les débordements et la surfacture, mais à qui profit-elle vraiment? Les anti-oxydants, les isoflavones et les oméga 3 peuvent-ils suffire à eux-mêmes à désengorger les urgences et libérer plus de lits? Les émissions de télé ne servent-elles pas qu'à faire vivre certaines maisons de production ayant vu là une bonne façon de rentabiliser le créneau?

Que nous apportera le privé? Les experts, encore une fois, sont divisés. C'est 50/50 et personne n'y gagnera mais personne n'y perdra... Les plus hardis osent à dire que la décrépitude du système n'est qu'un leurre, créé de toutes pièces par un gouvernement qui veut laisser croire que le système a besoin du privé(!!!) On ne sait même plus qui croire dans un imbroglio de faux financement, rempli de dépenses réelles.

Ça me rappele l'histoire d'un plus que centenaire qui répondait à une entrevue sur le secret de longévité. Il répondait à la blague que les enterrements coûtaient tellement cher, qu'il n'avait d'autre choix que de se retenir... Alors cessons d'être malades!

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