"Celui qui ne marche pas au pas, entend un autre tambour"
Je n'ai pas encore pris l'habitude de commenter les faits divers, mais je dois avouer que dernièrement les journalistes de par chez-nous auraient dû commenter...
Un avocat est accusé d'homicide involontaire, ayant poussé une prostituée à une overdose mortelle de cocaïne. La tenancière du bordel, qui pour l'instant n'est que témoin dans l'affaire(...) s'exprime dans un jargon de femme d'affaire. Elle parle de service à la clientèle, de rentabilité et de préjudices causés à son entreprise, comme si son illégalité était toute légale!
Elle tente de discréditer l'avocat en disant que lui seul est responsable de la consommation de ses filles, mais elle, qui n'a pas appelé l'ambulance pendant les 35 minutes de convulsion précédant la mort de la jeune prostituée, n'a rien à se reprocher.
Il régnera toujours une incompréhension intemporelle autour de la prostitution et de la dépravation des rapports sexuels impliquant le monnayable. Mais quand la drogue s'en mêle, comme un élément normal , presque accepté socialement et que la mort d'une personne remplace l'orgasme, les points de repère disparaîssent et les fournisseurs de drogue aussi.
Même à travers un fait divers ayant causé la mort d'une personne, le merveilleux monde de la drogue et de la prostitution continue de fasciner et de faire parler les badauds. Les traînées de poussières d'Escobar alimentent un débat social ininterrompu...
vendredi 14 mars 2008
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