La frénésie entourant la demande de pension alimentaire faite à un milliardaire québécois, n'est pas encore chose du passé. On parle de poursuite envers certains blogueurs qui auraient révélé l'identité du père, car il s'agit d'un père, pas seulement d'un type qui a de l'argent...
La loi est pourtant claire; un interdit de publier est sanctionné quand il faut protéger des mineurs ou la population en général, et l'ignorance de cette loi, n'est pas une excuse. Au Québec, c'est comme ça que ça se passe!
Mais hormis la curiosité morbide de certaines gens en ce qui concerne la vie des autres, il y a un paquet de badauds qui glandent au palais de justice, à la recherche d'histoires truculentes. Tout le monde veut savoir tout de tout le monde, et tout de suite.
La majorité de ces badauds, qui ont des vies plutôt mornes et routinières, se réjouissent des malheurs qui touchent surtout les gens fortunés. C'est là le comble de l'envie et de la jalousie; de penser que les gens "fricqués" n'ont pas d'émotions, pas de peine et qu'ils sont protégés des malheurs par leur argent. Quel manque total de compassion...
En tant que blogueur, et fier de mon appartenance à la cybercommunauté, je serais peiné d'apprendre que des blogueurs ont été poursuivis. Toutefois, il faut garder à l'esprit que derrière un clavier ou un pseudonyme, les garanties d'immunité sont de plus en plus faibles.
La responsabilité d'un écrit personnel qui devient public par le web, nous soumets à toutes les lois régissant les interdictions de publier. Ce n'est pas le droit à l'information qui est en cause ici, mais bien la seule protection du public.
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