samedi 9 février 2008

Vieillir ou disparaître?

Heureusement, le taux de suicide chez les jeunes au Québec diminue et il semblerait que les campagnes de sensibilisation y soient pour quelque chose. Tant mieux! Toutefois, chez les 50-60 ans la situation est encore préoccupante semble-t-il.

Les jeunes qui refusent de croire au futur et dont le mal d'exister les poussent à abréger leur souffrance, ont souvent tendance à se considérer comme des victimes et condamnent joyeusement les «boomers» qui seraient responsables de tous leurs malheurs. Ils semblent oublier que toutes les avancées technologiques leur permettant de jouir d'une vie plus facile, ne serait-ce qu'au niveau des communications, sont en grande partie l'oeuvre des boomers donnant accès à une certaine pérennité.

À travers les films de Wim Wenders des années 80 et plus récemment ceux d'Innaritu, le phénomène social de l'incommunicabilité entre les êtres, nous amène à réfléchir sur le vrai sens de la communication. Peut-être me direz-vous d'aller me rhabiller avec ma pop psycho à la con, mais j'insiste sur le fait que jamais les communications en terme de vitesse n'ont été aussi faciles; paradoxalement, les gens , surtout les jeunes, ne prennent plus le temps de communiquer vraiment, avec leurs émotions et leurs coeurs... Il n'y a plus de temps pour l'ouverture, pour la vérité qui libère, le fric et le superficiel bouffant tout le temps disponible!

Le degré de souffrance est directement proportionnel à la quantité de secrets et de souffrances emmurés. Personne n'est à l'abri de se retrouver seul, ou en proie à un isolement, qui fait que les oreilles attentives deviennent de plus en plus rares. Quand la souffrance devient intolérable et que l'harmonie entre sa vie et sa petite voix intérieure est rompue, seuls les plus forts ou ceux qui ont appris à demander de l'aide, pourront se rattacher à des valeurs profondes qui les pousseront à aller de l'avant. Je n'ai rien inventé...Connaissez-vous une autre façon de vivre?

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