Dans le sillon de la télésérie "Les Lavigueur, la vraie histoire", nous avons eu droit à un paquet de sorties médiatiques concernant l'éthique du travail de certains journalistes, les scènes de baise et la nécessité elle-même d'une telle série.
Dans la dernière émision, un journaliste présente des excuses à Lavigueur père pour tous les torts causés(!!!) Cette scène ne devrait jamais avoir eu lieu. Pour la simple raison qu'une personne dans l'exercice de ses fonctions et soumise à un quelconque code d'éthique, devrait pouvoir juger à l'avance des dommages potentiels. Mais les journalistes, en particulier les jeunes affectés aux soi-disant faits divers, subissent d'énormes pressions des patrons pour qui la rentabilité et le tirage justifient la truculence de la une. Je ne me tromperais pas beaucoup en disant que ces patrons sont sûrement d'anciens journalistes.
J'ai le coeur dur avec la presse écrite car je pense que plus ça va, moins ça va. Ce média est en perte de vitesse au niveau mondial et il continue de se servir des pauvres gens, ou de tout ce qui sort au plumitif pour créer un fait divers, qui sans lui n'existerait à peu près pas... La presse continue d'alimenter des faux-début dans un seul but; le tirage et la continuité. Le scandale et les chiens écrasés font vendre, à tout le moins divertissent. Mais quand la morne feuille de chou se transforme en publi-reportage ou en chronique horticole de l'Halloween, on voit bien que la rareté des faits divers et des malheurs des pauvres gens est directement proportionnelle à l'épaisseur du canard.
Ce n'est pas parce qu'une information honteuse devient publique, que les journalistes ont le devoir rigoureux de la publier. C'est faire mal sciemment à quelqu'un; un genre de voie de fait accepté socialement....et cautionné par les abonnements!
vendredi 15 février 2008
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