La vaisselle des lendemains de veille avec la pluie du redoux de décembre, dans une ambiance plutôt feutrée de Bill Evans au Vanguard. C'est un 28 pas mal sombre, même si le soleil semble pointer à l'horizon, effacé comme quelqu'un qu'on aurait pas invité, quelqu'un qui tente de se faire oublier. La parenté veut s'en aller....
Hier, en allant à l'épicerie, j'ai poussé une pointe chez Archambault, pour constater que les gens y magasinaient en famille(!) Je pouvais sentir le souffle du veau d'or sur mon cou, même si je dois avouer que mes convictions d'enfant de choeur, sont plutôt floues et lointaines. On ne pourra sûrement pas éviter le retour du balancier, dans une société aussi matérialiste et consommatrice. De toute façon, la présente crise financière, est une preuve que les gens ont consommé plus qu'ils ne le pouvaient, sans trop penser au lendemain; c'est ce qu'il y a de merveilleux dans la consommation, plus on consomme et plus on oublie que nous sommes des imbéciles. C'est le plus grand phénomène de compensation de tous les temps.
C'est agréable de revoir ceux qu'on aime dans le temps de fêtes, mais la seule façon de ne pas déprimer, c'est de se tenir loin des bouchons de circulation causés par le foutu boxing day et le traditionnel consumérisme à outrance, la nouvelle religion qui nous mènera tous à la crèche un jour...
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