mardi 9 décembre 2008

Les vrais perdants de l'élection provinciale

Ce matin, j'ai mis mon tuxedo et je me suis fait une petite remise des prix, à la manière d'Hollywood. Et les perdants sont:

Vincent Marissal, qui dans une candeur toute journalistique, prévoyait la défaite de Louise Beaudoin, qui a plutôt gagné avec une majorité assez importante. Je pense que M. Marissal subit l'influence de ses nombreuses invitations à commenter sur Radio-Canada. Ne jamais perdre sa rigueur et son objectivité, c'est quand même difficile quand on reçoit un chèque de paie...
Gérard Deltell, qui après avoir été élu comme adéquiste dans Chauveau, perd son chef Abraracourcix Dumont. La tristesse était néanmoins palpable au sein du caucus, et M. Deltell a très bien su traduire le climat qui y prévalait.
Françoise David n'a pas réussi à se faire élire contre toute attente, même si Amir Khadir a réussi un coup de maître pour Québec Solidaire, preuve que les gens sont capables de voter différemment. Par contre, Mme David a très bien verbalisé le ressentiment qui a amené L'ADQ comme parti d'opposition, nuançant ainsi un vote qui était considéré comme acquis.
Pauline Marois qui a mené une fin de campagne extraordinaire et qui va sûrement remplacer Jean Charest dans quatre ans.

Finalement, les plus grands perdants sont dans l'ordre, les indépendantistes, car ils devront ronger leur frein encore quelque temps, les abstentionnistes qui ne sauront jamais ce qu'ils ont perdu et Radio-Canada qui sous des dehors de neutralité excessive, s'enfonce et s'enlise dans la partisanerie la plus éhontée. (à TVA, c'était le party et c'était pas si mal à regarder quand on y pense bien!)

1 commentaire:

Joël Martel a dit…

J'adore votre sobriété monsieur Desmeules. ;-)