Je crois bien que nous avons tous la capacité d'alimenter nos contradictions et que bien qu'ils puissent être miraculeux, les régimes sont parfois inutiles. Dans un autre texte, j'ai écrit que j'étais tout sauf un boomer; je devais me sentir un peu coupable, de faire partie de la génération pointée du doigt, pour avoir profité d'une certaine abondance. Toutefois, je précisais que je me reconnaissais plutôt mal à travers cette image générationnelle.
En y réfléchissant bien aujourd'hui, je reconnais plus facilement les apports bénéfiques de cette génération sur notre vie actuelle, ainsi que sur le climat social. La frange intellectuelle des boomers a contribué à une monde meilleur, du simple point de vue du questionnement sur la qualité de l'environnement, par le biais de la connaissance du milieu naturel. Les gens qui ont fait le tour du monde dans les livres, ont plus de chance d'être sensibilisés aux problèmes mondiaux et aux enjeux internationaux. Je crois que cette génération a apporté le goût d'apprendre et le goût de faire plus, même si on continue à la taxer d'égoiste et de bouffeuse d'économie.
En fait, je me rend compte qu'il vaut mieux alimenter une contradiction, qui s'alimente quand même très bien elle-même, plutôt que de mourir de faim, sans idée et sans aucun questionnement. L'appétit vient en mangeant, même pour l'esprit le plus boulimique...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire