Bientôt, près de trois milliards d'humains seront connectés à internet. Personne ne peut plus mettre en doute la propagation du phénomène. Internet est devenu un média fusionnel des technologies de communication, d'information et de divertissement. Mais où allons-nous vraiment avec le net? Vers une communication planétaire en temps réel? Vers l'implantation insidieuse d'une emprise dans la vie privée du genre de «Big Brother»?
Chose certaine, l'accès à une information diversifiée et aux opinions des différents blogueurs, désacralise les positions d'influence des journalistes professionnels. En fait, je dirais que le journalisme comme on le connaît aujourd'hui, n'existera plus dans une vingtaine d'années, peut-être même avant. Les faits divers n'auront plus la cote et la même importance, car les gens comprendront que les faits divers n'existent pas, qu'ils sont rapportés pour alimenter les semaines de travail de toute une année méritant salaire...La presse écrite profite d'un évènement qui va se produire, elle en parle pendant une semaine avant et livre une récapitulation, avec un déluge d'analyses, une semaine après.
La communication de l'information procédera à partir du nombre d'individus ayant accès à cette dernière, pouvant librement en discuter et tirer leurs propres conclusions. C'est la seule vraie démocratisation des médias, celle créée par la masse et non pour les masses. Nul ne peut prétendre détenir la vérité, même en se réfugiant derrière la sacro-sainte rigueur journalistique, une opinion personnelle demeure tout de même une opinion discutable.
jeudi 24 janvier 2008
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