jeudi 29 novembre 2007

Réelle fiction

À la une de tous les journaux le 16 novembre 2011
"DOUBLE MEURTRE DANS LE LOFT"
MONTRÉAL-(MCB) Un des lofteurs, Xavier B, qui avait réussi à dissimuler une arme dans ses bagages, a fait feu sur deux co-lofteurs les atteignant mortellement. L'individu de 23 ans a semé la commotion au sein de l'organisation de la télé-réalité qui n'avait pas vu venir le coup.
Xavier B. a réussi à contourner le processus de sélection, malgré son profil de psychopathe, par le biais d'une employée qui lui avait fourni le questionnaire d'évaluation avant les rencontres du comité. Il a été arrêté le jour même des meurtres et est présentement détenu en attente de son procès.
Le 29 novembre 2007
Vous croyez que ça pourrait ne jamais arriver? Au contraire, la télé-réalité (même si on sait que tout est quand même un peu organisé) ouvre les portes à des comportements antagonistes, précurseurs de certains abus. Le jour où ça arrivera, le Doc Mailloux retrouvera peut-être son poste d'«analyste»

mercredi 28 novembre 2007

Parlant de blogues...

Je me promène assez régulièrement sur les blogues, que ce soit celui de Richard Martineau, Nelly Arcand ou bien d'autres illustres inconnus comme moi. J'y suis toujours assez satisfait des sujets abordés et de la certaine convivialité qu'il y règne. Malheureusement, dans les commentaires, il se trouve toujours quelques individus pour confondre la liberté d'expression avec les insultes et la diffammation, ce qui me fait dire que les relents de Radio X continuent encore de se propager à la manière tchernobylienne. N'ayons pas peur des mots, il n'y a pas que le président de la Mongolie qui soit mongol, et ce niveau de langage a vite fait de nous questionner au sujet de l'universalité de l'accès à un blogue. Les commentaires d'amateurs de hockey dans un «forum» social, détonnent et font en sorte d'appauvrir le débat tout autant qu'ils l'abaissent. Toutefois, je peux comprendre que le simple fait de recevoir 100 à 200 commentaires par jour sur un sujet, ne permette pas vraiment de vérifier la qualité des propos ainisi que les intentions des convives. Les amis de nos amis dans un «open house» sont souvent des cons...

lundi 26 novembre 2007

La passion du gourou

La semaine dernière j'ai regardé une entrevue avec Joël de Rosnay à TQC. «Flaborgasting», il n'y a pas vraiment d'autre qualificatif que ce mot étrange et toujours incompris. Ce surfeur septuagénaire m'a complètement réconcilié avec la vie et surtout avec l'idée de vieillir, dans un monde où la technologie prend de plus en plus de place. Plutôt que d'être assiégé par la technologie, il prend les devants et devient maître-d'oeuvre de sa vie par le biais de ses compagnies et de ses publications. Ce qui m'a le plus étonné, c'est sa façon de penser que les humains avec le net, se dissocient des médias traditionnels; ce qui rejoint ma pensée depuis le début de mon blogue. Seules les opinions et les vues des citoyens (en autant que le sujet en soit sérieux) revètiront une certaine forme d'importance dans un futur plutôt proche, et c'est déjà en marche avec Agora Vox. Vous voulez trippez futur? www.joelderosnay.com

dimanche 25 novembre 2007

Le Taser sur la chaise électrique

Après les balles de caoutchouc et le poivre de cayenne, voici que le pistolet électrique risque de se retrouver sur le siège éjectable de la justice. Il aura fallu une vingtaine de morts et l'avis d'une foule d'experts ne voulant pas se mouiller pour déterminer de la dangerosité d'une arme qui était supposée sauver des vies. La GRC se fait mettre en boîte par tous les éditorialistes, pour son manque de transparence et sa mainmise sur tout ce qui peut devenir une preuve contre elle. Le gouvernement canadien et son ministre de la justice sont aussi pointés du doigt pour leur manque de vigilance à encadrer la crise dès le début.
Mon opinion personnelle est que peu inporte l'arme que l'on utilise, si l'intention est totalitaire, le danger pour la vie est bien réel. J'espère ne plus jamais entendre que les individus touchés étaient ivres ou en proie à des substances illicites, car ce serait le début de la fin. Qui protège-t-on? Et de qui les protège-t-on?

dimanche 18 novembre 2007

Le grand esprit des nuages

Les plus grandes structures de ponts modernes ou les plus hauts édifices, ont été construits en très grande partie par les amérindiens. Pourquoi? Les amérindiens n'ont pas le vertige, c'est inné chez ce peuple. Une étude a tendu à démontrer que ce qui contribuait à les rendre immunisés contre le vertige, pourrait bien être une caractéristique culturelle. En effet, il semble que chez les amérindiens, les jeunes enfants ne soient pas forcés à marcher dès le plus jeune âge, mais au contraire on les laisse se lever debout quand «leur» moment serait venu... On ne pas en dire autant de notre civilisation de «hyper-parenting», axée sur la performance et sur les génies hâtifs! La grande spiritualité des amérindiens leur vient peut-être de ce trait de culture? Une tendance naturelle à s'élever sans trop de hâte?

jeudi 15 novembre 2007

2020, 2030, 2050.

Ce ne sont pas ceux de Nostradamus, mais des chiffres reliés à des prévisions économiques ou démographiques. Qu'ils signifient que la population mondiale ait doublé ou que les stocks de pétrole soient épuisés, un point de repère contesté et réajusté par la suite est nécessaire pour nous rendre conscients de nos actions dans le présent.
Il devient toutefois de plus en plus difficile de faire confiance aux données qui se contredisent, tout autant que les experts et les contre-experts. Heureusement, l'unanimité vient la plupart du temps d'individus sérieux et reconnus, dont la fortune personnelle n'est pas menacée. Ça devrait nous aider à comprendre!
Les compagnies à monopoles mondiaux, avec leurs relations publiques et leurs pubs lèchées, voudraient bien nous faire croire à un rôle social, que ce soit le développement durable où la création d'emplois. Mais tout ce tape-à-l'oeil, ne sert uniquement qu'à cacher la combinaison du coffre-fort des actionnaires fantômes, dont les enfants sont pourtant bien réels.

samedi 10 novembre 2007

L'ancien futur

Mes amis et moi quand nous avions huit ans, étions persuadés que les automobiles voleraient en l'an 2000. Bien entendu il y a le «SkyCar» de Moller, (www.moller.com) qui devrait être commercialisé bientôt, mais dont le prix de détail à 400,000 u$ fait en sorte qu'il demeure légèrement inaccessible. Il faut aussi prendre en considération qu'avec l'apparition de plusieurs modèles hybrides sur le marché, une auto volante turboréactée à une place, ne rejoint pas vraiment nos préoccupations énergétiques. Nous vivons dans le futur d'un passé qui était plus rêveur...
On est bien loin de Star Trek quand on écoute une fiction comme le «loft». Pourtant si mon père revenait soudainement à la vie, il mourrait de nouveau à la simple vue des guichets automatiques et des cellulaires. On nous dit que les futurologues n'ont pas su prévoir l'arrivée d'internet, mais le vidéophone que l'on pouvait voir dans les séries de science-fiction en est quand même un proche parent. Le handicap des futurologues c'est qu'à force de tout posséder, ils finissent par manquer d'imagination. Dans les années 60, nous n'avions rien et tous les rêves étaient permis, surtout les plus démesurés. Et vous? Qu'est-ce qui vous déçoit le plus dans ce futur devenu notre présent d'aujourd'hui?

Visite de l'orthographe chez l'orthopédiste

Selon une enquête, le langage syncopé du clavardage sur le net serait la cause de la piètre qualité d'écriture des jeunes au Québec. Ils «naviguent» sur internet commes des pirates «abordant» l'orthographe au passage et «sabordant» les mots sans aucun scrupule.
On croyait que seule la lecture pouvait aider à rehausser la qualité de l'orthograohe, mais avant de lire, il faut apprendre à lire et surtout à parler! Pourquoi ne sommes-nous pas capables de jouir d'une langue avec tous les excès et tous les délices? Parce qu'il est beaucoup plus facile de souffrir du «syndrôme de la gueule molle» que d'articuler correctement. Or, une langue s'apprend d'abord par les oreilles et dépend directement du milieu où elle s'entend. Ensuite viennent la lecture et la compréhension du texte lu. Je n'ai rien contre les «accents» populaires, mais si on veut augmenter la qualité de l'orthographe, il faut d'abord améliorer sa façon de parler; plus on a de vocabulaire, plus il est facile de structurer sa pensée et l'écriture suivra d'elle-même. À l'école, il faut insister sur la conjugaison des verbes et non sur la lecture de romans. Pour ce qui est du «chat», il ne faut pas avoir peur des «mots», c'est de la merde!
Bien parler pour bien écrire, demande un effort certain, mais les mots sont la nourriture de l'esprit, aussi essentielle que celle du corps. Dans quelques années, le Québec fera face à une génération de déficients culturels, qu'aucun médecin ne pourra soigner et dont le rôle social sera contesté.

"Communication breakdown"

C'est avec ce titre de chanson qui en dit assez long, que Led Zeppelin a connu une popularité pour le moins importante dans les années 70. La communication est tout; la rupture de communication détruit tout. Elle engendre les guerres, les injustices et le terrorisme.
Le terrorisme est une réponse aux injustices subtiles ou pernicieuses, surtout quand il y a apparence de justice ou acceptation sociale de ces injustices. Rien ne justifie les attentats terroristes. Rien ne justifie le manque de communication... Les injustices et les inégalités sociales, faisant l'objet d'un dialogue fermé, pousseront toujours des individus à passer du côté obscur de la force; le besoin de la cause devenant la cause. Mourir pour la cause quand elle est sainte, justifie tous les abus, toutes les abominations et libère de la culpabilité. En brisant le silence et en rétablissant le dialogue, il y a peut-être une chance d'endiguer le terrorisme. Mais les gouvernements ne négocient pas avec les terroristes...

samedi 3 novembre 2007

Ali blabla et les 40 bâtons de TNT

24 octobre 2005 et des éclats de béton...

Trois explosions de voitures piégées sèment la terreur et la désolation sur Bagdad!

Ce lundi-là, Ouassif Al Alloui quitte la maison familiale en prenant soin d'embrasser sa femme et ses enfants, mais oublie sa boîte à lunch. Il se dirige vers l'entrpôt où il travaille comme à tous les matins, en sachant très bien que ce n'est pas un jour comme les autres. À la répartition, on lui attribue le 830, un camion-malaxeur de béton bourré à ras bord d'explosifs, qui le mènera vers son ultime destin. Pendant le trajet sur l'autoroute, Ouassif pense bien à sa famille avec un peu de tristesse, mais pour lui, mourir en «martyr» fera en sorte qu'ils pourront être fiers de lui pour le reste de leur vie. La vie éternelle avec les femmes et le jet-set de l'Islam, ça vaut bien un kamikaze explosé, même si vous êtes ce kamikaze. De toute façon, il n'y a pas d'alternative, car mourir pour la cause, c'est la libération automatique de l'âme.

Cette fiction peut vous paraître tirée par les cheveux? Mais j'avais besoin d'essayer de comprendre quelque chose que je ne peux admettre. Notre rapport à la mort en tant que nord-américains, ne favorise nullement le terrorisme ou l'auto-mutilation, que ce soit pour une guerre sainte ou non. L'endoctrinement lui-même nous fait tellement peur, que nous préférons mourir athées que de vivre mi-croyants. Je crois que chaque individu a le droit de dire non à l'endoctrinement de façon individuelle, peu importe sa religion et les représailles qu'il pourrait subir. Il vaut mieux mourir en refusant le fanatisme, que de tuer des innocents au nom d'une guerre sainte qui libère. Les «dieux» ne commandent pas d'assassinat, en tout cas pas chez les hommes...