On serait tenté de croire que le ministre Maxime Bernier a tout fait pour se retrouver sur le siège éjectable? On pourrait se demander s'il y a bien là matière à démissionner? Les papiers «classifiés» comme le dit si bien Stephen Harper, oubliés chez Mme Couillard, est-ce la vraie raison?
Y a-t-il un seul ministre qui soit à l'abri du copinage ou des pot-de-vin? La réponse est non, tout le monde a son prix! On l'a vu avec le scandale des commandites, avec Mulroney et Airbus et on le verra encore.
Le gouvernement Harper, plus catholique que le pape, voudra toujours donner l'impression qu'il n'y a aucune pomme pourrie et que s'il y en avait une, il s'en occuperait...comme tous les gouvernements embarrassés!
Aucun homme politique n'est à l'abri de la corruption, sauf ceux qui sont déjà corrompus et qui savent comment se tirer d'affaires. Le monde politique est une micro-société, tout comme la mafia ou l'administration de la justice. Il faut très peu de chose pour ébranler le déjà fragile équilibre d'une société dont les règles sont principalement dictées par l'argent.
Être dans un poste d'influence et afficher une probité exemplaire, demande des rappels à l'ordre constants, une sorte de discipline de vie inaliénable. Un petit coup de vent sur le fil et un oiseau en déséquilibre entraîne les autres dans sa chute.
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