Mon argument premier a toujours été, qu'il y a tout un pan de la culture américaine à laquelle nous n'avons pas accès. On nous vend ce qui est commercial, ce qui marche, ce que l'on veut bien acheter, mais les bon auteurs, les libres penseurs et les philosophes ne sont pas très bien exportés.
À voir les monopoles financiers sur notre territoire, à voir le "travail" de la CIA dans des pays en voie de développement et la propension de l'administration américaine à s'immiscer dans des résolutions de conflits à l'échelle mondiale, il est facile d'admettre que l'omniprésence des USA puissent irriter certaines communautés. Toutefois, le joueur incontournable, même rempli de bonne volonté "Obamienne", continue de déranger.
Si le Québec se sépare un jour, la frontière commune avec les USA sera toujours très utile, ne serait-ce que d'un point de vue commercial. Les idéologies patriotiques des américains, feront toujours partie de la mémoire collective; leur histoire en est une de patriotisme et la façon souvent un peu protectionniste de faire des affaires, n'est pas étrangère à la volonté de protéger les biens communs de tous et de chacun. On ne peut pas en dire autant de tous les Québécois et encore moins des Saguenéens, qui dépensent allègrement chez Wal-Mart afin de sauver de l'argent, mais pour ce qui est de la communauté tricotée serrée... on repassera!
Quand j'étais jeune, les adolescents de mon village vendaient des vers de terre aux riches pêcheurs de la Nouvelle-Angleterre. Nous étions fascinés par ces gros bonshommes qui parlaient anglais et je dois dire que ce petit commerce, me fait toujours penser aux premiers jours d'un libre-échange, pour lequel nous étions doués. Les grands espaces du Québec, son gibier et sa faune ont toujours attirés les chasseurs et pêcheurs des USA. Encore aujourd'hui, c'est probablement ce que nous avons de mieux à leur offrir...
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