dimanche 8 mars 2009

Si un jour je meurs...

Pourquoi pas un testament public? Est-ce que des volontés hallucinées, seraient reconnues comme étant légales en cas de décès? Allons-y

Si un jour je meurs:

Je ne veux ni photo, ni commentaire dans la chronique nécrologique. Les membres de ma famille et les amis que j'aime, le sauront bien assez vite. Pour ce qui est des autres, ils n'avaient qu'à se préoccuper de mon bonheur quand j'étais vivant.

Je veux que ma conjointe verse l'entièreté du montant de la police d'assurance à Aministie Internationale. (à moins que toutes les injustices, les iniquités et les oppressions n'aient été réglées de mon vivant, ce qui me surprendrait beaucoup!)

Je veux que l'alpiniste québécois Gabriel Filippi, transporte et dépose mon urne funéraire au sommet de l'Everest, lors de sa douzième expédition. Cette expédition devra être commanditée par Richard Branson de Virgin, et on pourra m'inscrire alors au Guinnes comme étant le plus-vieil-alpiniste-québécois-mort-sur-l'Everest-pour-l'éternité.

Avant mon incinération, je permettrai que l'on prélève mon foie pour pouvoir l'offrir en greffe à Éric Lapointe.

Je veux que l'on confie l'exécution de mes dernières volontés, à une firme ayant pignon sur rue, plutôt qu'à un milliardaire rencontré par hasard dans une chambre à occupation double aux soins intensifs.

Je veux que l'on joue "Utvilliksvank" de Carla Bley à la messe, car cette musique me fait penser étrangement à des funérailles de clown.

Je veux que tous les gens qui m'ont connu se souviennent de moi, à travers un sens de l'humour pas toujours évident, animé par une créativité libre et une conviction toute aussi réelle. Je veux qu'on se souvienne de moi comme le véritable promoteur, de la force tranquille du monolithe esseulé....

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