vendredi 27 juin 2008

Let's surf again!

Je n'ai pas vraiment le choix de revenir sur la confession de l'ancien ministre Maxime Bernier, dans son patelin de Beauce, hier.
M. Bernier jette un éclairage différent sur l'affaire qui lui a coûté son poste, en déclarant qu'il n'était pas au courant des affiliations anciennes de son ex-conjointe Julie Couillard.
Cette déclaration été accueillie comme une profession de foi de la part de ses électeurs qui semblaient convaincus que l'ex-ministre Bernier n'avait absolument rien à se reprocher.
Il est très probable que Mme Couillard n'ait pas dévoilé l'entièreté de son passé qui semble plutôt trouble. Il est très probable que M. Bernier ait été pris rapidement en photo avec un individu au passé louche, sans vraiment connaître cet individu. Il est fort possible qu'il ait oublié des documents confidentiels chez son ex-conjointe à la suite d'une semaine exténuante, étant victime du décalage Kandahar-Ottawa.
Il est fort possible que la presse n'ait pas réussi à déstabiliser ni convaincre les lecteurs, qui sont capables de tirer eux-mêmes leurs propres conclusions...

dimanche 22 juin 2008

Code d'honneur et de violence

Si on se laisse porter par le "Hollywood's mainstream", on se rend compte assez vite que pour un film avec un bon sujet qui a du succès, il existera facilement 4 ou 5 pâles copies, dont certains frôleront le mauvais goût et d'autres laisseront un arrière-goût douteux.
L'espèce de sensationnalisme entourant les films touchant à la mafia russe et ses ramifications nord-américaines, a de quoi étonner le plus parfait des téméraires. La violence et la cruauté y sont à leur paroxysme, les criminels ont des allures presque surnaturelles véhiculant leur pedigree tatoué et ils obéissent à un code d'honneur tout aussi nouveau que malléable.
Mais encore une fois, un film de fiction trop explicite dans la représentation graphique de la violence, du combat entre le bien et le mal, ne peut espérer s'élever plus haut qu'à la cheville du divertissement. C'est encore plus vrai si le réalisateur oublie le jeu des acteurs, ou ne se limite qu'à choisir la meilleure des 25 prises de chaque scène.
Une chose qui est très importante dans la fiction et substantiellement paradoxale, c'est le côté «vraisemblable», le fil conducteur, le lien qui empêche les spectateurs de décrocher à la deuxième heure. Ce n'est pas sans raison que les scénarios de type «bascule» ou «volte-face», connaissent souvent plus de succès que la moyenne des films; l'effet de surprise stimule les spectateurs et les ramène rapidement à une écoute active.
Le pire cadeau qu'un réalisateur puisse faire à son public c'est:1- de mettre trop d'explications textuelles en présumant que sinon personne ne pourrait comprendre. 2- s'attarder sur des effets spéciaux sanguinolents pour rejoindre un public plus large (particulièrement friand d'hémoglobine) 3- se complaire dans un texte inutile et une violence toute aussi inutile en croyant que c'est ce que les vrais cinéphiles aiment.
Personnellement, je crois qu'on a pas besoin d'armes à feu ou de faire exploser des bagnoles pour illustrer un climat de violence. Tout ce qu'il faut, c'est un acteur avec des yeux...et la rage intérieure d'un homme violent. Quiconque a déjà senti la violence dans le regard de quelqu'un, n'a pas vraiment eu le temps de se demander s'il était armé, mafieux ou acteur!

mardi 10 juin 2008

LES NOUVELLES EN BREF...

Aller à l'essentiel

À une époque où l'essence fait l'objet de braquage dans les stations-service, il ne serait pas étonnant de voir revenir le voyage astral comme moyen de transport privilégié!

Aucun coup sûr, deux hommes sur le pavé!

Des individus ont sillonné les rues sécuritaires de ma petite ville sécuritaire. torses nus et armés de bâtons de baseball, frappant les premiers venus.(!!!) C'est ce qui arrive quand on a du gruau dans la caboche et que l.'amour nous fait défaut, semble-t-il. Appel à tous! Y a-t-il quelqu'un pour chérir ces tristes sires? Plus maintenant, je crois.

Droit à la vie privée

Tout le monde sait maintenant que le ministre Claude Béchard a une tumeur cancéreuse et ce , à grandeur du Québec! Le dossier médical d'un individu, est-ce vraiment confidentiel, même si on est un homme public?
Sélection naturelle?

Cette semaine aura lieu les auditions régionales "Full nombril" de la mochitude même que je nommerai «Occupation double». Télé-réalité, divertissement ou symptôme d'un malaise d'une société qui a besoin d'une mise en scène clinquante pour "simuler" des émotions? Le pire, c'est que des gens y croient!
Avons-nous encore le droit d'être heureux dans une société qui nous sert toute cette merde? Darwin dirait probablement que seuls les plus forts survivront...

jeudi 5 juin 2008

Langage frontalier

À qui s'adressera l'anglais, langue internationale des affaires, si le cantonnais et le mandarin finissent par prendre le dessus?

Au début de années 80, il était facile pour un québécois avec des chèques de voyage, de séjourner à Banff et et de passer pour un touriste autrichien, à cause de l'accent à couper au couteau. Pour ce qui est des autres, les «Blanket people», ils se faisaient joyeusement darder les mollets sur la piste de danse, par des cow-boys en rut scandant "Go home fuckin frogs!"

Nous avons maintenant besoin d'un passeport pour aller aux USA; il ne suffit plus de parler un anglais du bas de la ville pour aller magasiner à Plattsburg. Il ne suffit plus d'être le bon voisin qui vient encourager les marchands américains, ne serait-ce que par habitude ou par culture.
Nos écoles offrent l'enseignement de l'anglais à partir de la 2e année, je crois? Ce qui est difficile là-dedans, ce n'est pas de vivre à côté d'un géant anglo-saxon, c'est d'avoir un gouvernement fédéral centralisateur, qui parle de deux langues officielles et qui se comporte comme un rouleau compresseur face au Québec.
Le débat ne sera jamais fini tant que...

Pour l'instant je préfère étudier l'espagnol!