Au début de années 80, il était facile pour un québécois avec des chèques de voyage, de séjourner à Banff et et de passer pour un touriste autrichien, à cause de l'accent à couper au couteau. Pour ce qui est des autres, les «Blanket people», ils se faisaient joyeusement darder les mollets sur la piste de danse, par des cow-boys en rut scandant "Go home fuckin frogs!"
Nous avons maintenant besoin d'un passeport pour aller aux USA; il ne suffit plus de parler un anglais du bas de la ville pour aller magasiner à Plattsburg. Il ne suffit plus d'être le bon voisin qui vient encourager les marchands américains, ne serait-ce que par habitude ou par culture.
Nos écoles offrent l'enseignement de l'anglais à partir de la 2e année, je crois? Ce qui est difficile là-dedans, ce n'est pas de vivre à côté d'un géant anglo-saxon, c'est d'avoir un gouvernement fédéral centralisateur, qui parle de deux langues officielles et qui se comporte comme un rouleau compresseur face au Québec.
Pour l'instant je préfère étudier l'espagnol!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire