J'ai de plus en plus de difficulté à être contre la vertu, mais je crois pertinemment que $80 pour assister à un spectacle-bénéfice au profit de la maison des sans-abri de Chicoutimi, ça mérite quelque réflexion.
Ma première interrogation vient du fait que le prix des billets est légèrement prohibitif; $50 aurait été pas si mal et $40 beaucoup mieux. On pourrait croire que le spectacle était destiné à une clientèle particulière, ce que l'assistance d'à peine 400 personnes corrobore. Même avec un reçu d'impôt, les entrepreneurs et les commerçants étaient les premiers favorisés, en plus de profiter d'une «exposure» digne des meilleurs "m'as-tu-vu".
Je suis déçu de ne pas avoir participé, même si je pourrai le faire plus tard à ma façon. Toutefois je persiste à dire que cet évènement n'était pas destiné au grand public. Je suis aussi surpris de l'article où l'on parlait des 27 candidats en lice au poste de directeur de la maison des sans-abri. J'ai ressenti un malaise quant à l'importance de la médiatisation du concours. Qu'est-ce qu'on essait de nous dire au juste? Que le remplacement au poste d'une personne décédée accidentellement attire plus de candidats? Si l'ancien directeur avait démissionné, personne n'aurait écrit là-dessus. Mais son décès accidentel, lourdement pris en charge par les médias, fait pratiquement office de feuilleton.
Les journaux sont remplis de vides inutiles, qui nous font même croire que la générosité coûte quelque chose et qu'elle s'achète...
Ma première interrogation vient du fait que le prix des billets est légèrement prohibitif; $50 aurait été pas si mal et $40 beaucoup mieux. On pourrait croire que le spectacle était destiné à une clientèle particulière, ce que l'assistance d'à peine 400 personnes corrobore. Même avec un reçu d'impôt, les entrepreneurs et les commerçants étaient les premiers favorisés, en plus de profiter d'une «exposure» digne des meilleurs "m'as-tu-vu".
Je suis déçu de ne pas avoir participé, même si je pourrai le faire plus tard à ma façon. Toutefois je persiste à dire que cet évènement n'était pas destiné au grand public. Je suis aussi surpris de l'article où l'on parlait des 27 candidats en lice au poste de directeur de la maison des sans-abri. J'ai ressenti un malaise quant à l'importance de la médiatisation du concours. Qu'est-ce qu'on essait de nous dire au juste? Que le remplacement au poste d'une personne décédée accidentellement attire plus de candidats? Si l'ancien directeur avait démissionné, personne n'aurait écrit là-dessus. Mais son décès accidentel, lourdement pris en charge par les médias, fait pratiquement office de feuilleton.
Les journaux sont remplis de vides inutiles, qui nous font même croire que la générosité coûte quelque chose et qu'elle s'achète...
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