L'homme politique a un besoin constant d'être rassuré sur sa propre valeur. Paradoxalement, il doit dégager une image forte, être doté d'un charisme envoûtant, afficher une désinvolture qui le placera à l'avant-scène des débats sociaux.
La venue des «spin doctor» en politique, inspirée d'une longue tradition américaine, a passablement chambardé le déroulement des campagnes électorales au Québec; l'arrivée des maisons de sondage aussi. Par exemple, en France, le résultat est donné d'entrée de jeu, tellement les firmes de sondage font office d'oracle.
Au Québec, les sondeurs sont rois et influencent négativement l'opinion publique, comme s'il était mal vu de ne pas avoir voté pour le gagnant...
Avec les campagnes d'image, les sondages , le marketing et le salissage inter-parti, il est de plus en plus difficile d'avoir un vote clair des électeurs, intéressés ou non par la politique.
Les votes par dépit, ou pour le parti que les sondeurs disent gagnant, devraient être annulés. Seuls les votes de conviction devraient encore avoir le droit d'alimenter la démocratie, telle qu'on la connaît!
Le seul problème avec la conviction politique, ce sont les promesses électorales remplies de faux el dorado, que nous payons à même nos sous, tout en continuant de penser que les poulets rôtis tombent du ciel...
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