C'est la période de l'année où le refus de l'hiver conduit des milliers de personnes sur les plages Cubaines ou celles de l'Amérique du sud. Personnellement, je préfère le bronzage du ski ou de la cabane à sucre, assumant ainsi à 100% mon identité nordique.
Mais tout n'est pas qu'affaire de goût; les 700,000 québécois qui passent l'hiver en Floride stimulent l'économie américaine, mais ralentissent la nôtre et reviennnent avant l'échéance des 6 mois pour conserver les bénéfices de l'assurance-maladie. Mais tout ça, ce sera toujours une autre histoire...
En musique c'est un peu pareil. Bien que l'univers du numérique envahisse autant la production musicale que l'écoute, ma chaîne numérique Sony fait office de dinosaure dans mon salon; un ampli, un lecteur CD et deux immenses enceintes en bois, car j'y crois toujours. Pas de Ipod, pas de MP3; je préfère les bruits de la rue et surtout donner un indice aux autres de ma disponibilité à les écouter.
Pour moi, écouter de la musique, c'est un peu plus qu'enterrer les bruits de la ville ou tenter de masquer le silence de la solitude. C'est d'être présent de corps et d'esprit à une oeuvre pour en ressentir toutes les nuances et les évocations, que ce soit Led Zep ou Bach. Je suis plus qu'un mélomane, je suis une antenne, une corde vibrante. Pour écouter, il faut être dans un état d'ouverture et de réceptivité; la musique en bruit de fond pour le ménage est un gaspillage d'énergie, d'autant plus qu'avec l'aspirateur on entend rien...
Tant que je vivrai, j'appliquerai ce rituel avec discipline et rigueur, pour le simple respect de l'oeuvre. Si quelqu'un a mis du temps pour la composer, il mérite que j'y mette du mien pour l'écouter...
dimanche 12 février 2012
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