mercredi 13 août 2008

Sommes-nous vraiment libres?

Quelle est la différence, entre un policier en civil qui vous prend en photo avec son cellulaire, alors que vous manifestez dans la rue et les caméras de surveillance sur la voie publique? Aucune, sauf que le policier est chinois dans une Pékin d'aujourd'hui et les caméras sont "ici", partout!
Au Québec, le procès-verbal est plutôt difficile avec les forces de l'ordre. Si un policier vous intercepte, il vous rédigera une contravention et vous devrez aller au tribunal, si le coeur vous en dit, pour pouvoir contester. Les quotas hebdomadaires de contraventions sont fixés à l'avance, comme des objectifs de vente et sont plutôt faciles à atteindre.
L'Europe, qui avait une longue tradition de discussion entre les policiers et les individus mis en état d'arrestation, tend aussi à se radicaliser et à pousser une pointe vers le continent policier. Le Canada, avec un gouvernement conservateur définitivement de droite, n'y échappe pas non plus.

Doit-on s'inquiéter de certaines menaces qui planent sur les libertés individuelles? Le monde est-il en train de devenir une immense toile d'araignée policière, nous garantissant une sécurité collective au détriment des libertés individuelles?
Dans un précédent texte sur solidmonolith intitulé L'ordre des amis de l'ordre, je remet en perspective le travail de la SQ que j'ai connu dans les 40 dernières années. Aujourd'hui la SQ est une police de relations publiques, de relations avec la communauté, avec un passé plutôt secret et nébuleux. Je questionne les façons de faire et je tente de saisir le micro-climat social dans lequel les officiers évoluent et vivent.

Si on jette un coup d'oeil aux événements récents de Mtl-nord. tout le monde critique les policiers dans leur rapidité à dégainer quand ils sentent une menace, mais personne ne questionne l'image que projette les groupes de jeunes souvent apparentés aux gangs de rue. Il existe sûrement des criminels en veston-cravate, mais le message véhiculé par les vêtements des jeunes de la rue, est rarement neutre et pacifique. Je peux comprendre que l'on puisse rejeter certaines valeurs de nos sociétés modernes par une façon différente de s'habiller, mais devrait-on se surprendre que le message soit perçu comme étant hostile?
Nous ne serons jamais libres tant qu'il existera des lois sociales protégeant la majorité et nous finirions sûrement par être encarcannés, peu importe le modèle d'anarchie tolérée....


samedi 9 août 2008

Jeux de puissance

La cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Pékin était une démonstration de force et de maîtrise de la technologie, de la part d'une puissance mondiale possédant un historique culturel hors du commun.
À chaque fois que je prends la liberté de défendre la Chine comme future #1 de l'économie mondiale, je me fais rabrouer autant par les altermondialistes qui sont contre tout monopole que par les capitalistes qui craignent la disparition de leurs confortables conventions collectives. Le discours est toujours le même; pour chaque entreprise qui ne peut concurrencer les produits «Made in China», à cause de l'importation de matières premières et des coûts élevés de la main-d'oeuvre syndiquée, la responsabilité vient de la Chine plutôt que du contraire. Pour chaque entreprise qui ferme ses portes à cause de la concurrence déloyale chinoise, toute l'expertise et les cerveaux vont se retrouver sans aucun doute à Shangaï et continuer à contribuer au déclin de l'économie nord-américaine.
Dans un texte précédent intitulé La hantise du monopole chinois sur solidmonolith, je me questionnais sur la globalisation des marchés et sur la propension des analystes financiers à parler des économies émergentes, comme s'il s'agissait de« maladies exotiques». Tout ce qu'a fait la Chine, c'est prendre une place que personne ne veut prendre; celle du profit à très très long terme!
Le niveau de qualité de vie des nord-américains est en perte de croissance, parce que les fonds de retraite trop gourmands de plusieurs syndicats, rendent les coûts de production
complètement prohibitifs et ouvrent une porte aux marchés de l'est, les mêmes qui offriront une qualité de vie intéressante à tous ses employés dans une dizaine d'années...
L'argent est un fluide qui aime à se déplacer!

mercredi 6 août 2008

Ni John, ni Barack!

Pas facile comme choix pour 250 millions d'américains. Si nous avions le choix d'un premier ministre noir pour gouverner le Canada, est-ce qu'il faudrait passer par une autre commission Bouchard-Taylor?

Les américains seraient-ils à ce point hantés par leur passé d'esclavage, pour élire un président noir afin de montrer au monde entier qu'ils ne sont plus racistes? À moins qu'il ne soient emprisonnés dans une bureaucratie électorale, les forçant à appliquer une discrimination positive?

D'entrée de jeu, Barack Obama a été rejeté en bloc; on disait même qu'il serait assassiné s'il était élu... J'avoue que de telles prise de position, venant d'analystes politiques autoproclamés, ont de quoi surprendre par leur stupidité et leur manque de respect. C'est comme si on avait tous les droits avec les hommes politiques et que la démolition de leur image, était un passage obligé, une sorte de rite barbare auquel il fallait s'attendre, rien de plus!


Je continue de penser que John McCain est un peu trop vieux pour ce genre de connerie, comme dirait John McClane dans le Piège de cristal. Ne serait-ce que pour l'image, pourquoi les grandes démocraties sont-elles toutes gouvernées par des vieillards? L'expérience? Aujourd'hui, les grandes démocraties ont besoin de visionnaires, de gestionnaires, d'ambassadeurs, de négociateurs, de candidats qui projettent un image de confiance. Nous sommes à l'époque de la polyvalence, de l'éclatement des marchés où bientôt le mandarin sera probablement la principale langue d'affaire. Les USA ont besoin de candidats avec des visions jeunes et neuves. Si McCain a ce profil, malgré ses 70 ans, tant mieux!



Il n'y a malheureusement pas de troisième candidat. C'est tout de même un peu triste pour nos voisins, d'avoir à s'en remettre à deux candidats, dont aucun ne fasse l'unanimité. May god help them find the way....

mardi 5 août 2008

Un petit froid dans le dos...

Henry Miller disait en parlant des USA que c'était un «cauchemar climatisé». Pas étonnant qi'il ait passé une bonne partie de sa vie en Europe où les valeurs et la façon de vivre convenaient mieux à la libération de son inspiration. Selon une étude récente, la productivité en milieu de travail serait diminuée par la climatisation. Les articulations seraient les plus touchées et tout ce qui est relié au travail sur un clavier, serait ralenti par le froid. Les femmes en souffriraient beaucoup plus, parce qu'elles dégagent moins de chaleur, leur musculature étant moins développée. Pas facile de garder la tête froide au travail!





Connaissez-vous le nouveau mode d'opération des braqueurs de staion-service? Ils commencent par voler la plaque d'immatriculation de votre auto et ensuite ils commettent le vol, en attendant que la police vienne vous questionner à la maison. Il n'y a rien de pire qu'un voleur qui refuse de s'assumer.



Dans un précédent texte sur solidmonolith intitulé "Trilogie de croque-mort", j'ai été particulièrment arrogant envers l'industrie funéraire et ses représentants BCBG. Je me dois aujourd'hui de faire amende honorable, pour avoir vécu récemment une situation de deuil et avoir constaté que ces gens sont de vrais professionnels de l'empathie et de la compréhension. Ils sont souvent les meilleurs alliés par leur détachement et leur non-ingérance, tout en évitant que les peines se transforment en de véritables labyrinthes. J'avais froidement analysé les intérêts financiers et je me suis trompé. Je me devais de le reconnaître....