samedi 9 août 2008

Jeux de puissance

La cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Pékin était une démonstration de force et de maîtrise de la technologie, de la part d'une puissance mondiale possédant un historique culturel hors du commun.
À chaque fois que je prends la liberté de défendre la Chine comme future #1 de l'économie mondiale, je me fais rabrouer autant par les altermondialistes qui sont contre tout monopole que par les capitalistes qui craignent la disparition de leurs confortables conventions collectives. Le discours est toujours le même; pour chaque entreprise qui ne peut concurrencer les produits «Made in China», à cause de l'importation de matières premières et des coûts élevés de la main-d'oeuvre syndiquée, la responsabilité vient de la Chine plutôt que du contraire. Pour chaque entreprise qui ferme ses portes à cause de la concurrence déloyale chinoise, toute l'expertise et les cerveaux vont se retrouver sans aucun doute à Shangaï et continuer à contribuer au déclin de l'économie nord-américaine.
Dans un texte précédent intitulé La hantise du monopole chinois sur solidmonolith, je me questionnais sur la globalisation des marchés et sur la propension des analystes financiers à parler des économies émergentes, comme s'il s'agissait de« maladies exotiques». Tout ce qu'a fait la Chine, c'est prendre une place que personne ne veut prendre; celle du profit à très très long terme!
Le niveau de qualité de vie des nord-américains est en perte de croissance, parce que les fonds de retraite trop gourmands de plusieurs syndicats, rendent les coûts de production
complètement prohibitifs et ouvrent une porte aux marchés de l'est, les mêmes qui offriront une qualité de vie intéressante à tous ses employés dans une dizaine d'années...
L'argent est un fluide qui aime à se déplacer!

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