Il y a quand même eu pas mal de bruit autour de la venue de Paul McCartney pour les célébrations du 400e de Québec. Un britannique comme tête d'affiche, pour célébrer les 400 ans de fondation de la capitale francophone de l'Amérique du nord, il faut quand même avoir des couilles ou se foutre royalement de la francophonie et de son désir de survivre dans un océan anglosaxon...
Le malaise réside dans le fait que, personne n'ose désapprouver publiquement le choix de l'ex-Beatles, connu internationalement pour l'ensemble de son oeuvre, une peu comme si notre fibre nationaliste vivante et totalement justifiée, allait lui faire de la peine! Je pense que des fois, il faut refuser de marcher sur des oeufs, il faut refuser de penser que toute vérité n'est pas bonne à dire. Il n'y a pas très longtemps de ça, je vivais l'ostracisation des contremaîtres anglophones dans une compagnie d'exploitation forestière, parce que nous étions francophones (donc moins intelligents) et que nous aspirions à un pays indépendant. L'arrogance des ces anglophones, qui nous scandaient qu'aucune province au Canada ne pouvait vivre seul, me revient encore comme si nous étions tous des demeurés!
Je ne sais pas si le comité organisateur, a bien pesé le pour et le contre dans le choix d'un britannique pour rassembler les gens autour d'une fête, qui ne peut être seulement la célébration de la fondation d'une ville. Québec est la capitale francophone de l'Amérique du nord, au beau risque de me répéter, elle ne peut être dirigée dans sa façon de fêter, par un comité qui refuse des orientations politiques ou des positions nationalistes. Ce serait renier notre nature profonde, au profit d'un festival d'été que je me ferai un devoir d'ignorer...
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