Deux jours et même trois après le spectacle de McCartney, le Journal de Québec et ses chroniqueurs populaires en remettent sur la pertinence de la présence anglophone à cet évènement. De plus, ils écorchent et discréditent les nationalistes, les taxant de projeter une image xénophobe du Québec et d'être les artisans du recul de la cause nationaliste(???) Y'a personne de plus sourd que quelqu'un qui refuse de voir!
On a plus le droit d'être nationaliste au Québec et si ce n'est pas le gouvernement libéral qui l'affirme, ce sera la ville de Québec et se résidants fonctionnaires qui s'autosuffisent culturellement. La population de la ville de Québec s'est inscrite en faux contre tous les gens intelligents qui trouvaient que la présence anglophone à ce genre de célébration était plutôt questionnable. C'est un point de vue que je partage parce que justement, les points de vie doivent être partagés, non imposés!
Non seulement le comité organisateur a commis une faute en voulant célébrer de façon apolitique, mais il a aussi été complice de la presse dans l'écrasement et le discrédit des gens qui osent penser différemment, nationalistes ou fédéralistes...
Le résultat final: on dirait l'opposition de deux fiertés, celle des résidants de la ville pour qui la fête devait être à la dimension de leur fierté et celle des Québécois de la province pour qui le 400e était l'anniversaire de fondation de la capitale francophone de l'Amérique du nord.